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Spécialiste de l’immobilier de prestige, Thibault de Saint Vincent, président de Barnes, dresse un tour d’horizon de ce marché de plus en plus convoité, en France et à l’international.
Quel bilan dressez-vous de 2021 ?
Thibault de Saint Vincent : « Nous avons eu une très belle année 2021. En réalité, nous avons surtout été surpris en 2020. Après deux mois de paralysie, le marché est très vite reparti. Il y a eu une prise de conscience que l’immobilier de prestige, rassure. C’est la valeur refuge par excellence. Un refuge financier mais également un refuge physique en se révélant indispensable pour les familles. L’importance d’avoir un logement confortable, de qualité, dans un bel environnement. C’est une année gagnante pour l’immobilier haut de gamme. »
Comment évolue le marché parisien ?
« Paris tire très bien son épingle du jeu. La capitale se place 5ème de notre classement mondial des villes les plus prisées par la clientèle internationale fortunée (derrière Miami, Austin, Genève et Tokyo). A Paris, nous observons cependant depuis un an, l’émergence d’un marché à deux vitesses. Les biens de qualité, bien situés, partent rapidement à des prix très soutenus. A contrario, ceux qui ont des défauts, situés en rez-de-chaussée ou au 1er étage, trouvent beaucoup plus difficilement preneur. Dans ce segment, nous accusons des baisses de prix de l’ordre de 10 à 20 %.
En 2021, nous avons réalisé de très belles ventes, comme des hôtels particuliers qui sont particulièrement convoités. A titre d’exemple, nous en avons vendu un très bel hôtel particulier, sur le Champ-de-Mars, d’une surface de 900 m2 à 25 millions d’euros. Un autre, sur le Parc Monceau, est parti à 24 millions d’euros pour une surface d’environ 1000 m2. »
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