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Le marché haussier de l’or n’est pas terminé, ont déclaré les analystes de Goldman Sachs, et le marché de l’or suivra probablement le même chemin qu’après la crise financière de 2008.
Dans une note datant du 13 novembre, les analystes Mikhail Sprogis et Jeffrey Currie ont déclaré : « Le marché haussier structurel de l’or n’est pas terminé et reprendra l’année prochaine avec l’augmentation des anticipations d’inflation, l’affaiblissement du dollar américain et la reprise de la demande des marchés émergents. »
« À court terme, cependant, il pourrait être difficile pour l’or de générer une dynamique significative, que ce soit à la hausse ou à la baisse », ont-ils ajouté, bien qu’ils estiment que les arguments stratégiques en faveur de l’or restent « solides ».
« Bien que le prix de l’or à court terme puisse rester dans une fourchette, notre perspective haussière pour 2021 reste inchangée ». La banque anticipe l’once d’or à 2 300 $, soit un record historique et un gain de 22% par rapport au cour actuel.
Pour 2021, les stratèges de la banque américaine s’attendent à ce que les taux nominaux à 10 ans augmentent de 25 points de base l’année prochaine pour atteindre 1,3%, et à ce que les taux nominaux à 5 ans augmentent de 10 points de base. Le marché de l’or à moyen terme sera davantage axé sur ce dernier, car la valeur refuge est utilisée comme couverture contre la dépréciation des monnaies et les risques sur les marchés d’actions.
« La majeure partie des achats d’or qui ont eu lieu cette année ont été effectués par des investisseurs qui étaient plus préoccupés par le pouvoir d’achat réel du dollar que par les pertes dans leurs portefeuilles d’actions », ont écrit Sprogis et Currie.
Selon les analystes de Goldman Sachs, le marché de l’or suivra probablement la même trajectoire qu’après le krach de la crise financière de 2008, ce qui signifie qu’il « connaîtra une forte croissance dans la phase de reprise du cycle économique, alors que les préoccupations suscitées par l’inflation seront au coeur des prévisions ».
« La victoire électorale de Biden et l’actualité autour des vaccins devraient continuer à pousser les devises des pays émergents à la hausse car les risques tarifaires sont plus faibles, ce qui soutient le pouvoir d’achat des consommateurs », rapporte Goldman Sachs. « Dans le même temps, le prix de l’or dans un certain nombre de ces devises a déjà sensiblement corrigé et nous pensons que les consommateurs pourraient être davantage disposés à investir dans une tendance positive de l’or ».
Une note d’UBS du 23 octobre indique que les confinements locaux et le renforcement des restrictions en Europe entraîneront une hausse du prix de l’or, car l’incertitude règne, aggravée par les élections américaines.
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