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C’est une idée très importante à avoir toujours en tête.
Une grande entreprise ne craint pas grand chose.
Elle a atteint une position de domination, elle est assise, installée.
Il peut y avoir des hauts.
Des bas.
Des jours de pluie, d’autres de beau temps.
Peu importe.
Une grande entreprise ne craint rien.
Les banques les suivent, elles sont trop importantes pour faire faillite, parfois, elles sont stratégiques.
Une grande entreprise ne risque rien.
Elle ne risque rien, tant que tout est pareil.
Mais parfois, il y a une rupture.
Il se produit ce que l’on appelle un changement d’usage.
C’est exactement ce qui arrive à Ariane Espace, qui est un monstre européen et français de la technologie de pointe.
Ariane peine à lancer sa nouvelle fusée, parce qu’elle est déjà totalement obsolète.
Triste à dire, mais Tesla avec ses lanceurs terriblement moins chers, qui sont récupérables et réutilisables a réussi une véritable rupture qui renvoie tous ses concurrents à l’âge de pierre de l’espace.
Nous sommes dans les cordes.
Ariane est dans les cordes.
Cet article dans le dernier numéro de Capital actuellement en kiosque est édifiant surtout le passage sur le rapport écrit par de brillants « zexperts » et remis à Bruno le Maire qui était à l’époque et sous Chirac un directeur de cabinet. Ce rapport concluait à l’impossibilité de faire et de concevoir des lanceurs réutilisables.
Nous n’avons que peu de grands patrons, de grand visionnaires, et quand nous les avons, le système s’évertue à les castrer.
Notre pays sombre chaque jour un peu plus.
Un pays de lions, menés par des ânes.
Charles SANNAT
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