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46% des pâtes consommées par les Français sont fabriquées à base de blé.
Manger des pâtes va-t-il coûter plus cher en 2021 ? C’est ce que craignent les producteurs, et ce qui risque fort d’arriver, à cause d’une tension sur le marché mondial de blé. Et ce sont les fabricants de pâtes eux-mêmes qui alertent le grand public : les prix vont augmenter, pesant ainsi plus lourd sur le budget des ménages.
La pénurie de blé dur est là, les prix flambent en Bourse
Pour fabriquer les pâtes alimentaires, les producteurs ont besoin de blé dur… et il n’y en a plus. Du moins, il y en a, mais pas suffisamment. Le CFSI (Comité français de la semoulerie industrielle) et le Sifpaf (Syndicat des industriels fabricants de pâtes alimentaires) ont alerté, dans un communiqué conjoint publié lundi 16 août 2021, d’une « pénurie de blé dur, seule matière première des pâtes alimentaires ».
La faute ? Au dérèglement climatique : il a beaucoup plu en Europe, où la récolte a été durement touchée, tandis qu’au Canada, autre grand producteur de blé dur, c’est « une sécheresse sans précédent » qui a frappé les agriculteurs. « Le dérèglement climatique met en danger le marché des pâtes alimentaires », écrivent-ils.
Le blé manque, la Bourse s’emballe, les prix flambent
Selon les deux syndicats, la production de blé dur au Canada sera près de 32% inférieure à « la moyenne des cinq dernières années » et n’atteindra que 4,2 millions de tonnes, tandis qu’en Europe aussi, la production sera inférieure de 2,2 millions de tonnes à la demande. Et la France, surnommée le « grenier de l’Europe » du fait de sa grosse production de blé, n’est pas en reste : les pluies, « réduisent fortement le potentiel utilisable de blé dur français pour faire des pâtes alimentaires », précisent Sifpaf et CFSI. Les fabricants vont donc devoir en importer, et donc payer plus cher la matière première.
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