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C’est une décision qui devrait réjouir les acteurs du monde immobilier qui réclament un assouplissement des règles. Dans un entretien à Alternatives Economiques, il a envisagé un ajustement limité des conditions d’octroi des crédits bancaires. Il souhaite toutefois que cela n’entraîne pas d’exposition accrue des ménages au surendettement. « Je suis prêt à proposer un ajustement limité, raisonnable, de certains critères, mais à la condition qu’on garde clairement et fermement le cap: celui d’arrêter une dérive continue des conditions d’octroi, qui exposerait les ménages au risque de surendettement », a déclaré le banquier central.
Ces propos surviennent à la veille d’une réunion du Haut Conseil de stabilité financière (HCSF), l’autorité française chargée d’exercer la surveillance du système financier dans son ensemble, dans le but d’en préserver la stabilité et la capacité à assurer une contribution soutenable à la croissance économique. « Les taux très bas ont permis à un nombre important de ménages, notamment les jeunes, de pouvoir emprunter plus facilement. À tel point que depuis que le Haut Conseil de Stabilité Financière a formulé fin 2019 des recommandations simples sur la durée maximale des crédits, ou le taux d’effort (la mensualité rapportée au revenu), beaucoup de voix ont protesté! Nous allons faire le bilan dans notre réunion » jeudi sous la présidence du ministre de l’Économie et des Finances Bruno Le Maire, a précisé François Villeroy de Galhau.
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