Plus on créé de dette, plus on s’enrichit… alors pourquoi se priver ?

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La situation financière de la France est incroyable. Elle est noyée sous un amas de dettes, mais plus on s’endette, mieux on se porte. C’est magique. Et en plus, personne ne dit comment ça peut se terminer…

Les chiffres du budget sont étourdissants. Jamais vu. Au début de l’année, alors que personne n’avait entendu que le covid frappait à la porte, la dette française venait de passer le cap des 100 % du PIB. En juin, on est arrivé à 115%. Il faut dire qu’entre temps, la France a dû emprunter près de 300 milliards d’euros pour payer la facture du confinement. A fin décembre, Bercy nous annonce que la dette publique sera autour de 120% et prévoit un repli à 116% dans le projet de budget 2021. Ça représente grosso modo 3000 milliards d’euros.

Cette dette publique sert à financer le déficit budgétaire courant avec en plus, les dépenses exceptionnelles liées au covid-19 (soit 200 milliards d’euros) et le déficit de la sécurité sociale (44 milliards d ‘euros). Au total, ce qui représente plus de 6% du budget, soit plus du double de la norme européenne. Inutile de dire qu’on a explosé les normes de Maastricht avec d’ailleurs, l’autorisation de Bruxelles puisqu’on a considéré très justement que les pays européens traversaient une situation exceptionnellement inquiétante.

Il a fallu financer non seulement le déséquilibre structurel du budget puisqu’avant covid, on avait fait aucun progrès sur le niveau des dépenses courantes, mais en plus le plan de soutien (400 milliards, compte tenu des aides aux entreprises), dont beaucoup de prêts aux entreprises, et aux dépenses sociales exceptionnelles (liées à la mise au chômage partiel de plus de 2 millions de salariés).

Ce qui est extraordinaire, c’est que ces chiffres hallucinants auraient, en temps normal, provoqué une révolution et surtout un blocage des marchés financiers, la majorité des économistes se seraient étranglés, alors qu’aujourd’hui, ça ne semble troubler personne.

Le fameux « quoi qu’il en coûte… » du président de la République est devenu un leitmotiv politique dès qu‘il parle économie. En clair, on a l’impression qu’il peut se passer n’importe quelle catastrophe ou dysfonctionnement dans tel ou tel secteur, pour telle ou telle entreprise, quoi qu’il arrive donc, l’Etat paiera. Et l’État paie avec de la dette.

Parce que la réalité est que l’Etat, dont on disait qu’il était en quasi faillite au moment de la présidentielle, (François Fillon en avait fait le cœur de son programme fondée sur la nécessité de rigueur pour protéger les générations futures), et bien, cet État emprunte à tour de bras et sans aucune hésitation ou difficultés.

1er point et cest la vérité, la France na aucune difficulté aujourd’hui à emprunter. Le directeur du trésor n’a qu’à décrocher son téléphone. Au deuxième trimestre, au moment de la tempête Covid, il a trouvé en un clic de souris 200 milliards d’euros. La France est encore considérée par les marchés comme un emprunteur très sur. Non seulement, on ne lui fait aucune difficulté mais on lui offre des taux d’intérêt négatifs. Ce qui veut dire que les prêteurs d’argent nous proposent de payer une cotisation pour qu’on accepte cet argent.

La France a mille garanties à apporter, le sérieux des contribuables à qui on ne va d’ailleurs pas demander d’intervenir, l’ampleur de l’épargne liquide et disponible. Si on additionne le montant des encours de caisse d’épargne, des comptes courants, du cash, des comptes à terme et même de l’assurance-vie en euros, on arrive à un total de 3000 milliards d’euros… pour un banquier de base, c’est rassurant puisque cet actif est équivalent au montant de l’endettement…

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