Un précédent billet sur la destruction des emplois intermédiaires fut l’occasion d’expliquer pourquoi je ne crois pas un instant à une baisse durable du taux de chômage dans la zone euro, malgré l’optimisme béat qui suivit la publication des derniers chiffres en France. À moins que baisse du chômage ne rime avec ubériseration du monde du travail, c’est-à-dire la transformation des salariés en autoentrepreneurs, mis en concurrence sur un marché coté en continu de la fourniture de service… Dans ce cas, le taux de chômage baissera avec certitude, mais est-ce vraiment le signe d’une amélioration de la situation sociale de la zone euro ?