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Un actif réel, déconnecté des marchés financiers, à la rentabilité tranquille et à la fiscalité alléchante ? A condition d’avoir les moyens, les bois ont presque tout pour plaire.
La pandémie n’a pas entamé l’intérêt que les Français portent à leurs bois et forêts, bien au contraire. « Le marché est resté soutenu en 2020 », selon Benoît Léchenault, directeur d’Agrifrance, le département spécialisé sur le marché du foncier rural de BNP Paribas Wealth Management. La demande a baissé pour les massifs de moins de 10 hectares (- 8 %), mais elle a continué à progresser pour les plus grands ensembles, ceux qui font plus de 100 hectares (+ 7,3 %). « Il y a beaucoup de demandes, mais peu d’offres, avec presque systématiquement une quinzaine d’acheteurs pour chaque forêt à vendre », précise Benoît Léchenault. Les prix, qui progressent depuis près de quinze ans, ont continué sur leur lancée en 2020, à 4 280 euros par hectare en moyenne, en hausse 2,3 %. Ils varient dans une fourchette très large, de 1 000 euros à 12 570 euros par hectare, selon la quantité de bois et le type de forêt. Même si l’essentiel des échanges, notamment pour les petites forêts, se fait entre paysans, les particuliers non-agriculteurs représentent tout de même 26 % du marché.
Que diable viennent-ils faire dans cette galère ? C’est, bien sûr, un marché pour les personnes les plus fortunées, attirées par la diversification patrimoniale, par la fiscalité, mais aussi pour les passionnés de la nature ou, souvent, pour des chasseurs qui souhaitent acheter leur propre domaine. « Afin d’envisager un revenu, mieux vaut acheter une forêt de plus 50 hectares, le propriétaire pouvant alors faire des économies d’échelle sur les prestations de gestion qui sont, la plupart du temps, déléguées à des experts forestiers ou à des autres spécialistes.
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