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L’intensification de la lutte contre les passoires énergétiques et la mise en application de la loi Énergie Climat bouleversent les règles du marché immobilier. Le score DPE d’un logement énergivore ainsi que la perspective de ne pas pouvoir le louer – à l’horizon 2025 pour les biens notés G et 2028 pour ceux étiquetés F – sont désormais invoqués par une large majorité d’acquéreurs pour tenter de faire baisser le prix de vente.
SeLoger, leader spe?cialiste des portails immobiliers en France et Meilleurs Agents, leader franc?ais de l’estimation immobilie?re en ligne, se sont penchés sur la question de l’impact du DPE sur la négociation du prix lors d’une transaction.
Les passoires thermiques perdent en attractivité
La loi Climat et résilience, adoptée en mai 2021, a d’ores et déjà redistribué les cartes du marché immobilier selon une norme déjà bien connue des vendeurs comme des acquéreurs : le DPE. Autrefois simplement indicatif, le diagnostic de performance énergétique revêt désormais une dimension réglementaire pour les biens à la location. Il est aussi pleinement opposable. En clair, outre le diagnostiqueur lui-même, peuvent dorénavant voir leur responsabilité engagée – en cas de DPE erroné – non seulement le vendeur d’un bien mais aussi le notaire ou encore l’agent immobilier chargé de la vente. Il rejoint donc les autres diagnostics immobiliers obligatoires.
De plus, l’impact du DPE sur le marché locatif semble inévitable. En effet, les logements les plus énergivores, classés E, F et G, seront progressivement interdits à la location, selon le calendrier suivant :
• 1er janvier 2023 : interdiction de louer les biens dont le DPE est classé G, pour ceux dont la consommation est supérieure à 450 kWh/m²/an.
• 1er janvier 2025 : interdiction pour tous les biens classés G.
• 1er janvier 2028 : interdiction pour les biens classés F.
• 1er janvier 2034 : interdiction de louer les biens classés E.
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