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Lundi 9 mars, à l’ouverture des marchés boursiers, les contrats à terme pour l’or ont affiché 1.704 dollars l’once à New York (Comex), avant de se corriger à 1.680 dollars. Parallèlement, ce même lundi matin, les cours du pétrole se sont effondrés de 30% pour la première fois en quatre ans. Cette chute spectaculaire a suivi la dislocation de l’accord Opep+ et la promesse de l’Arabie saoudite d’augmenter sa production de brut et d’en diminuer le prix.
«En règle générale, l’or se trouve en antiphase avec le pétrole, mais son cours ne dépend pas directement du prix du brut. Aujourd’hui, l’once d’or augmente dans les limites d’un pour cent, ayant atteint brièvement le maximum de 1.704,3 dollars pour la première fois depuis décembre 2012. C’est une réaction à la croissance des incertitudes liée aussi bien au coronavirus qu’au comportement d’autres segments du marché financier. Quoi qu’il en soit, rien ne pousse pour le moment l’or aussi brusquement vers le haut que le pétrole vers le bas», a détaillé l’expert.
La correction des cours du brut ne se fera pas attendre
Et d’ajouter que l’actuelle chute drastique du brut n’était économiquement pas argumentée et que la correction ne se ferait pas attendre.
«L’expérience de situations similaires précédentes suggère que la correction en sera obligatoire. L’actuel cours du pétrole sur le marché [entre 33 et 35 dollars le baril, ndlr] n’est pas économiquement argumenté, et les producteurs n’en vendront tout simplement pas à un tel prix. En moyenne, le cycle de redressement de 15 à 20 dollars après ce genre d’effondrement prend environ deux mois, jusqu’à trois mois dans des cas rares», a rappelé M.Emelianov.
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