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Au mois de mars, les immatriculations neuves ont littéralement plongé de 72,2%. 63.000 véhicules particuliers ont été immatriculés le mois dernier, contre 226.000 l’an dernier à la même époque. Une baisse « historique », a commenté le comité, qui estime qu’il sera très difficile de rattraper ce recul même en cas de reprise forte. C’est mal parti avec un confinement qui se poursuit jusqu’au 15 avril. Car bien sûr, c’est l’épidémie de coronavirus qui a complètement freiné les immatriculations neuves en mars. Les constructeurs automobiles ont fermé leurs usines, les concessionnaires ont arrêté toute activité, les salons (comme le Mondial de l’auto) ont annoncé leur annulation. Quant aux garages, ils peuvent rester ouverts, sous conditions.
Plongeon de 72,2%
Les Français, confinés chez eux et dont les déplacements sont restreints, ont d’autres chats à fouetter que d’acheter des voitures neuves. La chute des immatriculations de 20% du marché français annoncée par certains analystes pour cette année 2020 n’apparait donc pas si improbable. Dans ce contexte, aucun constructeur ne sort indemne. Les groupes français sont à la peine : PSA, qui possède Peugeot, Citroën, DS et Opel, essuie une baisse de ses immatriculations de 73,4%. Renault subit une chute de 71,6%. Le groupe Volkswagen, premier importateur en France, fait pire avec un recul de 78,9%.
Tous les constructeurs en chute
Fiat Chrysler est quasiment à l’arrêt avec -82,5%, tout comme Ford (-80,1%) et Nissan (-75,2%). Hyundai et Toyota font à peine mieux avec respectivement -55,1% et -57,9%. Dans ces conditions, il est impossible de dégager un vainqueur ou de commenter les performances des uns et des autres. Le marché doit attendre la fin des mesures de confinement pour espérer repartir du bon pied. Mais les Français iront-ils se précipiter dans un concessionnaire à la sortie du confinement ?
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