Banksters français : BNP-Paribas / JPMorgan

Qu’en est-il de la santé des quatre grandes banques françaises ?

C’est un peu comme cette histoire de coronavirus : des informations contradictoires circulent…

Les autorités officielles qui sont censées être crédibles et fiables prétendent que tout va bien comme par exemple les nuls de la Banque de France et tous les médias dits grands qui reprennent leurs informations (qui s’avèrent finalement être de fausses informations, c’est-à-dire des fake news) alors que de très rares personnes prétendent au contraire qu’elles sont au bord du gouffre.

La solution n’est pas de croire en les uns ou en les autres, mais d’observer la réalité.

Tout le monde a un téléphone dit portable (ou smartphone) qui fait tout et n’importe quoi mais il est possible de l’utiliser intelligemment pour trouver des informations qui donnent une image fidèle de la réalité sur les banques…

Ainsi par exemple, le total du bilan (Assets) de JPMorgan (la plus grande banque des États-Unis) qui est de 3 139 milliards de dollars (USD) est très proche de celui de BNP-Paribas : 2 968,8 milliards de dollars (USD) au cours actuel de 2 673 milliards d’euros, l’écart n’étant que de 5 %…

Document 1 :

… alors que la capitalisation boursière de JPMorgan de… 296,5 milliards de dollars est… 6,6 fois plus importante que celle de BNP-Paribas qui n’est que de… 44,7 milliards de dollars (40,3 milliards d’euros) !

Document 2 :

Yapa foto !

Pourquoi un tel (grand) écart ?

La réponse est simple pour les bons investisseurs et pour mes lecteurs : les capitaux propres tangibles (Real Tangible Equity) de JPMorgan sont 4,6 fois plus élevés que ceux de BNP-Paribas : 261,3 milliards de dollars pour JPMorgan contre… 57,4 milliards de dollars (51,7 milliards d’euros) seulement pour BNP-Paribas selon mes analyses,

Document 3 :

Pour rappel, les capitaux propres tangibles sont les véritables capitaux propres des banques. Ils sont constitués pour l’essentiel des bénéfices accumulés au fil des années.

Une fois de plus, la réalité me donne raison : les conclusions de mes analyses sont partagées par les meilleurs investisseurs.

Les capitaux propres tangibles de JPMorgan sont plus élevés que ceux de BNP-Paribas car les bénéfices (Net income) accumulés par JPMorgan ont été pendant ces dernières années supérieurs à ceux de BNP-Paribas comme par exemple sur l’ensemble de l’année 2019…

Document 4 :

… ce qui se comprend car la marge bénéficiaire, c’est-à-dire le rapport entre les bénéfices et le chiffre d’affaires (Revenue) de JPMorgan correspond à plus de la moitié (60 %) de celle de BNP-Paribas,

Document 5 :

Cette comparaison rapide entre les caractéristiques essentielles de JPMorgan et celles de BNP-Paribas montre clairement que les banques françaises et par extension les banques européennes sont au plus mal, c’est-à-dire au bord du gouffre et que cette histoire de coronavirus n’a fait qu’aggraver leur situation si bien qu’un tsunami bancaire peut se produire à tout moment en Europe.

***

Le meilleur indicateur synthétique de la bonne ou de la mauvaise santé des banques est un concept développé en particulier par Alan Greenspan, le leverage, c’est-à-dire le multiple d’endettement.

Il s’énonce de la façon suivante : le total des dettes des banques ne doit pas dépasser 10 fois le montant de ses véritables capitaux propres, dits tangibles.

Les leverages des principales banques des États-Unis et d’Europe confirment que ces dernières sont encore et toujours au bord de la faillite d’après mes analyses,

Document 6 :

Comme je l’ai écrit à maintes reprises, cette histoire de coronavirus a été fomentée par la gauche américaine mondialiste qui a ainsi accentué la pression sur les banques européennes de façon à les mettre en faillite par effet domino ou à accentuer leurs difficultés pour que l’Amérique garde son leadership sur le monde, avec ou sans le Donald.

En conséquence, le cours de BNP-Paribas fluctue maintenant à ses plus bas depuis… 1998 !

Document 7 :

Le cours de BNP-Paribas comme ceux des autres banques européennes sous-performe fortement l’indice des banques des États-Unis (BKX),

Document 8 :

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Comme je l’ai écrit précédemment, les nuls de la Banque de France diffusent sciemment des informations sur les banques françaises qui ne donnent pas une image fidèle à la réalité comme le montre encore le discours récent de leur patron, le gouverneur,

Document 9 :

Ils ont tort car ils ont déjà été condamnés par la Justice française pour avoir contesté mes analyses comme le confirme le jugement du Tribunal de Grande Instance de Paris,

Document 10 :

Les gens de la banque de France, dont explicitement leur numéro 1 ont donc été officiellement et juridiquement jugés comme étant des nuls !

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Les dirigeants de BNP-Paribas ne sont pas des hors la loi en France car ce sont eux qui… font la loi !

Ce sont eux qui dictent les décisions que les hommes (dont des femmes !) politiques prennent au nom de la France comme le montre clairement l’attitude de Michel Pébereau lors de l’exacerbation de la crise bancaire de 2011-2012,

Document 11 :

Il faut absolument voir et revoir l’excellent film-documentaire sur les banksters de BNP-Paribas : BNP Paribas Dans Les Eaux Troubles De La Plus Grande Banque Européenne, cliquer ici pour y accéder.

Toutes les données de ces banques sont tirées des comptes publiés par les banques (pour la fin de l’exercice 2019 ou du premier trimestre 2020) et de mes analyses récapitulées dans ce tableau,

Document 12 :

Les banques européennes vont être une fois de plus très près de la faillite en juin, c’est-à-dire à l’approche de la fin de ce deuxième trimestre car elles auront les plus grandes difficultés pour boucler leurs bilans.

Les Américains critiquent beaucoup JPMorgan car ils estiment que c’est une banque trop grosse (too big to fail) qui a pourtant de bons fondamentaux et qui ne représente que 14 % du PIB des États-Unis, mais les Français ne se posent pas de questions au sujet de leurs banques qui ont de mauvais multiples d’endettement comme BNP-Paribas dont le total de son bilan, à savoir 2 673 milliards d’euros est supérieur au PIB courant annuel de la France de 2 335,2 milliards !

Le système bancaire français et de la zone euro n’est pas sauvable.

© Chevallier.biz


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