Après la crise sanitaire, la crise économique

Un désastre économique : c’est ce qui attend la France après la crise sanitaire du coronavirus. Les finances publiques vont en pâtir énormément, avec une dette et un déficit qui vont exploser.

Le tableau très sombre dépeint par Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie, et Gérald Darmanin, son collègue à l’Action et aux Comptes publics, dans les colonnes des Echos fait froid dans le dos. Le gouvernement a choisi de soutenir les entreprises et l’économie à bout de bras pendant que la France est en confinement, luttant contre la propagation du coronavirus. Un combat qui a un prix, celui de l’explosion du déficit et de la dette face à une chute vertigineuse de la croissance : la contraction du produit intérieur brut est désormais estimée à 6% pour 2020. « Il s’agit de la plus grande récession en France depuis 1945 », décrit Bruno Le Maire. Une croissance négative qui pourrait empirer si le confinement devait se poursuivre au delà de mi-mai.

La plus grande récession depuis 1945

Quant à la reprise de l’activité, elle sera progressive, prévoit-on à Bercy. « Les touristes ne reviendront pas du jour au lendemain (…) Dans l’industrie, les chaînes de production peuvent être très longues à rétablir », explique le ministre de l’Économie. Les mesures mises en place par le gouvernement pour aider les entreprises à tenir le choc du confinement vont faire un sacré trou dans les finances publiques. La dette, qui flirtait autour des 100% depuis plusieurs mois, sera de 112% cette année. Loin des 98% prévus par l’exécutif… Mais c’était avant l’épidémie. Le déficit passera lui à 170 milliards d’euros, au lieu des 93 milliards visés à l’origine. Soit 7,6% du PIB, largement au-delà du seuil des 3% de Bruxelles.

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