Pour se protéger de l’inflation, l’or s’est imposé comme la valeur refuge par excellence. Mais qu’en est-il des autres pierres et métaux précieux ? Cette question se pose d’autant plus qu’un nouveau métal rare, présenté comme un « investissement rentable et stable », a fait son entrée sur le marché français.
Interroger un investisseur sur sa meilleure valeur refuge, la probabilité est forte qu’il pense d’abord à l’or. Le métal jaune a en effet la réputation d’être l’actif par excellence en cas de choc économique, capable de protéger le patrimoine de l’inflation tout en étant décorrélé des marchés boursiers. La récente débâcle boursière n’infirme pas cette intuition. Selon une étude diffusée par le Comptoir national de l’Or, qui permet notamment d’acheter et revendre du métal jaune, le cours de l’or en euros a bondi de 13 % entre janvier et fin avril, tandis que le CAC 40 a abandonné près de 9 % durant cette période.
Mais, l’or n’est pas le seul métal rare. Parce qu’ils présentent aussi une certaine valeur monétaire, l’argent, le platine, le palladium ou encore l’iridium sont également rangés dans la catégorie des métaux précieux ou semi-précieux. Dernier venu sur ce marché : l’osmium.
