Banque Nationale Suisse : la meilleure banque centrale au monde

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Commençons par une évidence : depuis 2016, la plupart des prix dans les marchés financiers n’ont rien à voir avec des prix de marché et le cours du franc suisse par rapport au dollar en est un bon exemple. Prenons ce cours du franc suisse (par rapport au dollar) et comparons le résultat aux réserves de change de notre voisin Suisse.

Logiquement, le cours du dollar par rapport au franc suisse devrait être aux alentours 1. 25 dollars par FS, et il est à 1.08.

Et donc, depuis 2016, la Banque Nationale Suisse (BNS) a dû acheter avec des francs suisses des dollars, pour empêcher le FS de monter massivement et ensuite utiliser ces dollars pour acheter quelque chose d’autre dont le prix est en dollar. Le taux de change est stable, mais les réserves de change montent.

Dans le bon vieux temps, c’est-à-dire de 1970 à 2016, quand il y avait trop de dollars dans le système, les détenteurs de ces dollars achetaient des francs suisses que la BNS imprimaient pour éviter que le cours du FS ne passe au travers du toit. Et avec ces dollars, la BNS achetait des obligations de l’Etat Américain, ce qui était raisonnable tant que les taux d’intérêts sur les obligations US étaient satisfaisants.

Normalement, ces achats déclenchaient une hausse de la masse monétaire Suisse, ce qui aurait dû amener à une accélération de l’inflation chez nos voisins, mais il n’en était rien puisque les détenteurs de ces francs suisses les collaient dans un coffre à l’UBS, ce qui voulait dire que la vélocité de ces francs suisses était égale à zéro et que donc, ces nouveaux dépôts n’étaient prêtés à personne et donc n’avait aucun effet sur les prix.

Changement de décor en 2016.

La BCE et la Fed amènent leurs taux courts à zéro ou en dessous et annoncent une politique « d’euthanasie du rentier », ce qui veut dire en termes clairs que ces deux banques centrales veulent ruiner les détenteurs d’obligations émises par leur pays, en refusant de les rémunérer pour le « risque du temps. ».

Or, la BNS est parmi les plus gros détenteurs d’obligations américaines (et allemandes) et elle a dû se dire qu’il était complètement idiot d’acheter les obligations des Etats-Unis…

Ce qui a dû l’amener à se poser la question : mais que faire de tous ces dollars qu’elle devait acheter pour empêcher le franc suisse de monter ?

Réponse : elle pouvait acheter soit des actions américaines (à la place des obligations), soit de l’or. Dans ce papier, je vais traiter de l’achat des actions US par la BNS me réservant de traiter de l’or dans un papier ultérieur.

Première question donc : la BNS a-t-elle acheté des actions US depuis 2016 ?

Réponse : des tombereaux…

A ce sujet, je sais deux choses et je suis sûr que les lecteurs suisses vont pouvoir produire à l’intention des lecteurs de l’IDL des chiffres un peu plus précis que ceux que je cite ici.

  1. La BNS a acheté surtout les actions des « GAFA » et, du coup, elle est l’un des plus gros actionnaires d’Apple, Microsoft, Alphabet et Facebook et, qui plus est, elle a acheté beaucoup de ces positions pendant la chute des trois premiers mois de 2020. Et bravo aux gnomes de Zurich…
  2. Entre fin juin 2020 et fin juin 2021, la BNS a enregistré une hausse de la valeur de ce portefeuille d’environ 65 milliards de dollars, ce qui veut dire que les positions initiales devaient être d’au moins 150 milliards de dollars, ce qui n’est pas rien.

Dans les cycles précédents, la BNS aurait acheté principalement des obligations US et de l’or, qui sont éminemment des positions « anti fragiles ».

Comme la BNS, en raison de ces achats dans le passé est bourrée et d’or et d’obligations US, les investisseurs internationaux se disent, et à juste titre, que le Franc Suisse est anti-fragile et se précipitent donc pour acheter la monnaie helvétique, pour se protéger contre un krach éventuel.

L’arbitrage pour la BNS était simple : des investisseurs internationaux qui avaient trop de dollars, fragiles, voulaient s’en débarrasser et les échanger contre des francs suisses, anti-fragiles.

Qu’à cela ne tienne !

La BNS en imprime autant qu’ils en veulent, prend les dollars offerts en échange et achète les actions des meilleures sociétés US .

Ce faisant, elle accumule un capital monstrueux au profit des citoyens Suisses, sans que cela lui coûte un sou, et transforme la BNS en fonds souverain du style Adia ou fonds norvégien, sans que quiconque en Suisse ait besoin de mettre la main à la poche.

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