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« La devise turque cède 9 % et la Bourse d’Istanbul plonge de 10 %. Naci Agbal, le gouverneur de la banque centrale a été limogé, sanctionné pour ses hausses de taux d’intérêt massives. C’est le 3e changement à la tête de la banque centrale en 2 ans. Les marchés redoutent une grave crise financière ».
Le nouveau gouverneur de la banque centrale turque, Sahap Kavcioglu va donc devoir restaurer le calme sur les marchés financiers ce qui n’est pas gagné s’il doit le faire sans augmenter les taux d’intérêt !
Et c’est ce que nous enseigne l’exemple turc actuel qui rappelle à tous, qu’une monnaie secondaire, (et que les Turcs ne le prennent pas mal, il n’y a aucune condescendance dans mes propos) est une monnaie par définition fragile et soumise aux aléas des marchés financiers.
Quelles sont les monnaies qui ne bougent pas ?
Le Dollar évidemment et l’Euro !
Toutes les autres monnaies peuvent être attaquées et très fortement par des marchés qui ont plus de moyens que les Etats ou les banques centrales.
Même la banque centrale suisse y regarde à deux fois avant de jouer contre les marchés pour protéger sa devise.
Conclusion la paix monétaire dont nous jouissons est totalement liée à l’euro.
Il est évident que si nous avions le franc, nous pourrions vivre ce genre d’épisode.
Pourtant cela ne veut pas dire que l’euro n’est pas un carcan.
L’euro est bien un carcan qui nous tue à petit feu, là où les marchés vous obligent à avoir une saine gestion de vos finances publiques si vous ne voulez pas être l’objet d’une attaque massive.
La seule manière d’éviter les effets délétères de l’euro et de notre perte de souveraineté serait un retour au franc, mais le retour au franc est illusoire sans une gestion au cordeau de nos finances publiques.
C’est en ce sens qu’une sortie de la zone euro ou son explosion serait assez difficile à court terme.
Charles SANNAT
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