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Alors que la cote stagne au cœur de Paris, elle progresse encore fortement dans de nombreuses villes moyennes, appréciées pour leur offre de maisons. Mais le durcissement des règles d’octroi de crédit devrait désormais calmer, un peu partout, cette inflation.
La crise, quelle crise ? Depuis la mi-2020, et malgré les multiples rebondissements liés à la pandémie, l’immobilier français ne cesse en effet de battre des records. C’est ainsi qu’à la fin mai, le nombre de transactions enregistrées par les notaires sur les douze derniers mois atteignait 1,13 million. Du jamais-vu depuis 2000. Quant aux envies de rénovation de l’habitat, elles sont tout aussi effrénées. Cet été, le gouvernement ne décomptait pas moins de 427.000 demandes de MaPrimeRénov’, cette aide à la mise aux normes thermiques, déposées depuis le début de l’année. Soit l’objectif visé… pour fin 2021. La confiance à l’égard du placement dans la pierre, enfin, est aussi au plus haut, puisque 30,5% des achats, selon le réseau Century 21, sont le fait d’investisseurs. Un niveau jamais atteint jusqu’ici. Il n’y a guère que les promoteurs pour se plaindre. Il faut dire que le nombre de permis de construire délivrés est en repli de près de 25% sur un an, selon la Fédération des promoteurs immobiliers. Même si, déjà, les ventes de neuf repartent de plus belle…
Pas étonnant, dès lors, que les prix soient globalement orientés à la hausse. Mais, une fois n’est pas coutume, le podium est aujourd’hui occupé par des noms inattendus, tels que Poitiers, Cherbourg-en-Cotentin, ou Vannes, qui affichent une inflation à deux chiffres. Certes, dans ces villes moyennes, les tarifs ne font bien souvent que rejoindre leur niveau d’il y a quinze ans… Mais n’empêche : voilà qui éclipse les étoiles, pâlissantes, de la cote. C’est ainsi que les prix stagnent dans de nombreux quartiers parisiens, désertés par les acheteurs étrangers. Et que la déflation est amorcée du côté de Bordeaux. Entre ces extrêmes, une flopée de métropoles attractives, pour la plupart situées dans l’Ouest, continuent leur poussée de fièvre, comme Nantes, Rennes, Angers ou La Rochelle. Certaines d’entre elles ont vu les tarifs gonfler de 30% en deux ou trois ans.
Et votre ville, dans quelle catégorie se situe-t-elle ? Pour le savoir, consultez la cote complète publiée dans le magazine Capital en kiosque à compter de jeudi 26 août. Ce dossier a été réalisé par une équipe d’une dizaine de journalistes, qui ont recueilli les exemples de transactions les plus récentes auprès des agents immobiliers, promoteurs et notaires de près de 150 communes, dont Paris et une cinquantaine de villes de la banlieue parisienne. Comme pour notre précédente édition, vous trouverez aussi, pour la plupart des agglomérations abordées, les tendances de prix à prévoir d’ici au printemps 2022, pour les maisons comme les appartements, les grandes ou les petites surfaces. Elles vous indiqueront si vous devez vous dépêcher de vendre, ou à l’inverse si votre achat peut encore attendre. Comme vous le constaterez, ces tendances ressemblent furieusement à celles à l’œuvre depuis un an. C’est ainsi que la cote des maisons avec jardin devrait continuer de s’apprécier, sous l’effet d’une forte demande, pour une offre toujours aussi restreinte. Les aides à la rénovation énergétique, que le gouvernement a annoncé vouloir maintenir à hauteur de 2 milliards d’euros en 2022, devraient en effet inciter de nouveaux ménages à se lancer.
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