Comment la bulle est devenue universelle ?

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Fitch table désormais sur une croissance mondiale de 6,1% en 2021.

Les dirigeants économiques, politiques et monétaires s’obstinent à livrer une analyse erronée de l’origine des crises – et y appliquent donc les mauvais remèdes, depuis des décennies. Dans ces conditions, comment imaginer que la situation s’améliore ?

D’après l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), chaque période de reprise de l’économie mondiale depuis 1975 a été systématiquement plus lente et plus anémique que la précédente. Les reprises économiques prennent plus de temps et se produisent plus lentement.

Dans le même temps, les périodes de crise sont moins violentes bien que plus fréquentes qu’avant 1975. Un autre élément intéressant au sujet des crises et périodes de reprise économique qui se sont produites depuis 1975 est que quasiment toutes les économies supportent à la fin de la phase de récession une dette encore plus lourde qu’au départ de la crise.

La dette mondiale a atteint des sommets sans précédent, dépassant trois fois le Produit intérieur brut (PIB) mondial. Pour que l’économie se redresse véritablement, nous devons cesser cette course aux incitations perverses qui résulte d’une analyse erronée de l’origine des crises et des solutions souvent proposées par les politiciens et économistes qui défendent la pensée dominante.

Je rejoins l’auteur Johan Norberg sur le fait que le marché libre et l’ouverture constituent les deux principaux facteurs à l’origine des progrès phénoménaux que nous avons observés. La liberté d’innover, d’expérimenter, de créer et de partager doit s’accompagner des bonnes incitations.

Or pendant des décennies, cela n’a pas été le cas…

Les gouvernements et les banques centrales ont systématiquement expliqué les problèmes économiques rencontrés par une insuffisance de demande, même lorsque c’était faux.

Accusations sans preuves

Chaque fois qu’une crise ou une récession est survenue, les gouvernements en ont immédiatement conclu que cela devait être la conséquence d’une insuffisance de demande et que le secteur privé était incapable d’assurer un niveau de demande suffisant pour les besoins réels de l’économie. Cela même lorsqu’il n’y avait aucune véritable preuve que les entreprises ou les citoyens investissaient ou consommaient moins que ce dont ils avaient réellement besoin.

Cette théorie était entièrement basée sur l’hypothèse d’après laquelle les entreprises n’investissaient pas « suffisamment ». Par rapport à quoi et d’après qui ? D’après les planificateurs centraux qui profitent des bulles et des surcapacités mais n’en subissent jamais les conséquences, bien entendu.

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