La dette française : quoi qu’il arrive, il faudra rembourser

Je suis né quelques années après le milieu du siècle dernier. Est-ce le privilège d’être qualifiable de « mâle blanc hétérosexuel » qui me fait moins comprendre les choses en ce bas monde ? En particulier nos gouvernants, que j’avais pensé (naïvement ?) être mus par l’idée supérieure de servir l’intérêt général du pays par leurs actions et leurs décisions.

C’est, pourtant, exactement le contraire qui se produit depuis onze mois et ma colère s’amplifie, chaque jour passant. Cette situation branlante est aussi accentuée par la confiscation de la vie démocratique par , suppléé par son Conseil de défense sanitaire hebdomadaire. Rappelez-vous l’alpha et l’oméga du mantra présidentiel, inauguré par sa première allocution, le 16 mars 2020 : « Sauver des vies, quoi qu’il en coûte. »

Un an plus tard ou, précisément, plusieurs centaines de milliards d’euros plus tard, l’économie du pays s’est effondrée (-8,3 % de PIB en 2020, soit près de 200 milliards d’euros de richesses jamais produites) alors qu’elle était déjà très vulnérable avant, handicapée par l’obésité mortelle de la dépense publique (60 % du PIB national en 2020, record du monde) et les politiques du « courage fuyons » de nos gouvernants depuis des décennies.

Qui va rembourser cet Everest de dettes, sinon nous-mêmes avant tout. Et nos enfants, voire nos petits-enfants ?

Dormez tranquilles, braves gen,s nous disent certains. Les taux d’intérêt sont si bas qu’emprunter ne coûte rien. C’est indolore, nous pouvons continuer à le faire. Ils sont aussitôt rejoints par les tenants de l’annulation, proprement dite, de cette gigantesque publique, tel le célèbre économiste Thomas Piketty. La solution du recours à une inflation plus soutenue a aussi été évoquée. Mais elle n’est pas possible à l’échelle de la zone euro car les Allemands, si j’ose dire, y sont génétiquement opposés. Ils n’y ont pas intérêt, du fait que leur situation économique est beaucoup plus saine que la nôtre.

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