Comment négocier pour obtenir le meilleur taux ?

Les taux de crédit immobilier sont au plus bas, mais faut il encore savoir comment « parler » à son banquier pour le convaincre de vous financer dans les meilleures conditions. La présentation de votre « profil emprunteur » et des différents éléments de votre dossier sont essentiels et devrait vous permettre de séduire votre banquier et d’obtenir des conditions de financement très favorables.

C’est quoi un bon client pour une banque ?

Il faut garder en mémoire qu’une banque est une entreprise commerciale dont le métier est divisé entre de nombreuses activités :

  • Le prêt immobilier, l’activité historique de la banque ;
  • L’assurance habitation, voiture ;
  • Le placement d’épargne ;
  • L’assurance vie ;
  • Le prêt consommation ;

La rentabilité du futur client que vous êtes dépendra de votre capacité à faire travailler durablement avec votre banque.

Pour obtenir le meilleur taux pour votre crédit immobilier, vous devrez donc faire savoir à votre banquier que vous n’êtes pas simplement à la recherche d’un crédit immobilier « sec » mais plus globalement à la recherche d’une relation commerciale de long terme avec votre banque.

Le crédit immobilier n’est pour la banque qu’un pan de son activité et de la rentabilité globale de son client : Un client fidèle qui s’engagera à travailler globalement avec son banquier, c’est à dire un candidat emprunteur qui s’engagera à souscrire l’assurance habitation dans sa banque, étudier l’assurance voiture, domicilier les principaux flux financiers du ménage (salaire, activité professionnel) et l’épargne du foyer, se donnera toutes les chances pour obtenir les meilleures conditions de financement.

N’oubliez pas que la négociation de votre crédit immobilier ne doit être unilatérale : Votre banquier acceptera de réduire sa marge sur votre crédit immobilier uniquement si vous lui annoncez clairement qu’il pourra se rattraper sur d’autres pans de son activité.

Pierre Marchand, notre courtier en crédit immobilier, me confirmait récemment, qu’à delà de cette bonne volonté commerciale, les barèmes des meilleurs taux de crédit immobilier favorise de plus en plus les emprunteurs dont les revenus sont les plus élevés et dont l’apport personnel est le plus important (Cf « Barème des meilleurs taux de crédit immobilier en fonction de vos revenus et de vote apport personnel« ).

Il s’agit là d’une donnée pour laquelle vous ne pouvez pas grand chose car vous n’allez pas miraculeusement augmenter vos revenus. Si vos revenus sont faibles et votre apport limité, vous n’aurez pas d’autres choix que de suivre les préconisations de cet article pour espérer faire baisser le taux de votre crédit immobilier.

Depuis quelques années, les banquiers essaient de reprendre le pouvoir sur la relation bancaire et tente, même s’il est impossible d’introduire cette notion dans l’offre de prêt, de favoriser les clients qui leur apporteront une rentabilité globale maximale.

Une négociation commerciale doit être gagnant-gagnant et vous devez clairement parler « contreparties » lors de la négociation pour obtenir un taux de crédit immobilier au plus bas.

Quelles contreparties devez-vous accepter pour obtenir le meilleur taux pour votre crédit immobilier ?

La domiciliation des salaires, une indispensable contrepartie.

De manière incontournable, votre banque exigera, même s’il n’est pas légal d’introduire cette notion dans l’offre de prêt, que vous domiciliez votre salaire (voir les deux salaires du couple) dans l’établissement.

C’est un préalable et vous ne pourrez pas y échapper. Cette domiciliation induit la souscription de moyen de paiement (carte bleue) et autre package.

La souscription de l’assurance habitation.

Qui dit emprunt immobilier, dit acquisition d’une nouvelle maison et donc nécessité de souscrire une assurance habitation. Votre banque – assurance vous proposera probablement d’envisager la souscription de cette assurance habitation dans cet établissement.

Il ne semble pas totalement incohérent d’accepter cette souscription, d’autant plus que vous pourrez librement changer d’assurance après 12 mois.

La contrepartie financière n’est pas exorbitante, mais soyez certain que vous ferez « plaisir » à votre banquier et vous vous donnerez les moyens d’obtenir un meilleur taux.

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