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Panique sur les marchés chinois. Les Bourses de Chine continentale s’effondraient de presque 9 % à la mi-journée, effrayées par la propagation de l’épidémie de pneumonie virale ( désormais plus meurtrière que le SRAS avec 361 morts en Chine continentale) et son impact économique. Les marchés se sont cependant légèrement repris en fin de séance. Shanghai a ainsi terminé sur un repli de 7,72%.
Pour leur première séance après la longue interruption des congés du Nouvel An lunaire, les Bourses de Shanghai et de Shenzhen ont de fait enregistré leur plus fort repli depuis la crise boursière chinoise de l’été 2015.
Les matières premières aussi affectées
Les autorités chinoises avaient pourtant pris les devants pour tâcher de rassurer les investisseurs : la banque centrale chinoise avait annoncé dimanche qu’elle allait injecter 1.200 milliards de yuans (156 milliards d’euros) dans le système bancaire, à côté des mesures de soutien aux entreprises aux difficultés. Pékin a également déclaré qu’il aiderait les entreprises qui produisent des biens essentiels à reprendre le travail dès que possible, a rapporté la chaîne de télévision publique CCTV.
Mais tout cela n’a pas été suffisant pour rassurer des investisseurs observant, incrédules, la deuxième économie mondiale quasiment à l’arrêt. Les conséquences économiques de l’épidémie n’ont fait que croître depuis la dernière séance boursière du 23 janvier. Outre la chute des actions chinoises, les matières premières ont chuté à Shanghai : le fer, le pétrole, le cuivre, l’huile de palme etc., ont chuté dans leurs limites quotidiennes autorisées, rattrapant la chute des cours mondiaux, la propagation du virus pesant sur les perspectives de croissance mondiale.
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