Au troisième trimestre 2021, les PME enregistrent une hausse de 30% du nombre de redressements judiciaires.

Les défaillances d’entreprises sont en fort recul au troisième trimestre 2021 et devraient encore rester contenues au dernier trimestre de l’année, « avant que 2022 n’ouvre la voie à des tendances bien moins favorables », alerte le cabinet Altares.

PME : le nombre de redressements judiciaires en hausse de 30%

Les dépôts de bilan enregistrent un fort recul en France : sur le troisième trimestre 2021, le cabinet Altares en a comptabilisé 5.311, soit 20,8% de moins par rapport à la même période 2020 et même deux fois moins par rapport au niveau d’avant le Covid-19. La tendance est également positive pour un autre indicateur important, à savoir le nombre d’emplois menacés par les défaillances. Sur les seuls trois mois d’été 2021, moins de 17.500 emplois étaient menacés, contre 26.600 à la même période 2020. Sur le dernier trimestre de 2021, le tableau devrait également rester globalement positif, anticipe le cabinet Altares, selon lequel les défaillances devraient pouvoir être encore contenues sous le seuil des 10.000.

Mais, à en croire les économistes d’Altares, le pire est encore à venir. Des signaux de fragilisation émergent déjà pour les PME de 10 à 19 salariés, qui étaient encore épargnées au deuxième trimestre 2021 : une augmentation de 30% des redressements judiciaires est en effet observée sur ces dernières. Certains secteurs présentent aussi des fragilités : c’est le cas par exemple de l’industrie manufacturière et du transport routier de fret.