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Le cours du pétrole a chuté de plus de 50% depuis le début de l’année 2020.
Sur les marchés boursiers c’est la Bérézina.
Les marchés n’ont pas baissé pendant toute la première partie de cette épidémie.
Janvier et février ont été des mois finalement très calmes malgré une petite secousse bien vite stoppée.
La grande idée qui dominait dans le public était « ce n’est qu’une petite grippette ». Le pendant sur les marchés était « cela ne va pas durer bien longtemps » et les effets de cette crise sur la Chine et l’économie du monde seront MTR. MTR pour « maîtrisables, temporaires et réversibles ».
Finalement en ce mois de mars 2020, cela ne semble pas du tout MTR… cela ressemble même furieusement à une situation pas du tout maîtrisée, à des effets qui commencent à durer sacrément longtemps, quand à la « réversibilité », il est bien trop tôt pour dire quoi que ce soit si ce n’est que cette crise laissera des traces durables sur l’organisation des flux physiques de l’économie réelle.
Si les marchés prennent conscience depuis une semaine de cette crise, au niveau des populations, le « ce n’est qu’une grippette » vit ses derniers jours en France. D’ici la fin de la semaine, la grippette commencera à sembler sacrément « carabinée ». Aux Etats-Unis ce sera sans doute une semaine plus tard, mais globalement d’ici 15 jours il sera difficile de cacher une situation, que tout le monde redoute, à « l’italienne » avec saturation du système de santé, et donc une hausse sensible de la mortalité. Je vous invite à l’article intitulé « nous devons choisir qui sauver »… car il n’y a pas de respirateurs pour tout le monde.
Les marchés ont commencé à comprendre que l’économie était à l’arrêt en Chine (toujours et que la reprise est aussi fastidieuse que lente), qu’elle était en train de s’arrêter en Europe, et que cela allait suivre aux Etats-Unis.
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