Un nombre croissant de pays risquent d’entrer en défaut de paiement sur leur dette dans les 12 à 18 prochains mois, lorsque les gouvernements auront augmenté les dépenses pour limiter les dommages économiques causés par la pandémie de coronavirus, rapporte CNBC.
Ces 12 à 18 prochains mois, de nombreux pays pourraient être confrontés à un défaut de paiement sur leur dette à cause de la pandémie de Covid-19, annonce la chaîne de télévision CNBC en se référant à l’économiste en chef de l’entreprise de conseil britannique The Economist Intelligence Unit Simon Baptist.
La pandémie a poussé de nombreux pays à procéder à des injections financières dans l’économie. Certains d’entre eux ont augmenté leur dette extérieure.
«Je pense que nous verrons prochainement une crise de la zone euro revenir avec des pays comme la Grèce ou l’Italie… Dans le monde émergent, je choisirais des pays comme l’Afrique du Sud et le Brésil comme susceptibles de subir une nouvelle crise. Et, bien sûr, l’Argentine est déjà revenue dans les faits à un défaut souverain», a détaillé l’économiste.
CNBC constate que les États-Unis ont augmenté leurs émissions de titres du Trésor, tandis que l’Allemagne, généralement prudente sur le plan budgétaire, a déclaré qu’elle prévoyait d’augmenter ses emprunts jusqu’à 150 milliards d’euros.