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La crise sanitaire et les deux confinements en France ont fortement ralenti les transactions immobilières. Dans certaines villes, l’offre et la demande se rééquilibrent et les prix de l’immobilier subissent une légère baisse. 2021 reste tout aussi incertain. Si le couvre-feu est prolongé ou si un nouveau confinement est instauré, est-ce toujours le bon moment pour mettre en vente son bien ?
Bilan après un an de crise sanitaire et deux confinements
Fin 2020, et contrairement aux années précédentes, les prix se stabilisent dans la plupart des villes françaises. On assiste même à une légère baisse dans des villes habituées à une hausse fulgurante ces 5 dernières années. C’est le cas à Paris, qui enregistre une baisse de -1,1% selon Meilleursagents. A contrario, certaines villes comme Nantes, Lille ou encore Marseille affichent fin 2020, une hausse des prix avec respectivement +1,3%, +0,6% et +1,4% sur les 3 derniers mois selon Meilleursagents.
Globalement, sur le territoire, les prix ne se sont pas effondrés et sont plutôt restés stables. Pourquoi ? Car le marché de l’immobilier est soutenu par deux piliers : des conditions d’accès au crédit toujours favorables et une demande en logements qui reste forte même si on constate un rééquilibrage entre l’offre et la demande.
En effet, l’indice de tension immobilière, qui permet de comprendre l’impact sur le marché immobilier dans les 6 prochains mois grâce au rapport entre le nombre d’acheteurs et le nombre de biens à vendre, est en baisse. Par exemple, avant le premier confinement, il était de 30% à Paris, une des villes les plus tendues, ce qui signifie que le nombre d’acheteurs était supérieur de 30% au nombre de biens à vendre. Après le 1er confinement, il est tombé à 12% et fin novembre, il est de 6%. Cet indicateur doit être néanmoins relativisé compte tenu de l’effet de stock des biens accumulés pendant les 2 confinements et remis sur le marché en fin d’année.
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