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À Bordeaux, alors que l’immobilier baisse dans certains quartiers comme celui des Chartrons, d’autres bénéficient de la crise sanitaire et de la généralisation du télétravail.
Pour Lucie et Nicolas, couple de trentenaires arrivé à Bordeaux (Gironde) en 2014, habiter à Nansouty, à l’époque, c’était niet ! « Je me rappelle avoir visité un bien là-bas. On y était allé à pied de la place de la Victoire, ça m’avait semblé tellement loin ! », détaille la jeune maman.
Même une fois sur place, pas d’ »effet waouh ». « Les gens qui y vivaient nous disaient que c’était génial. Mais ce n’était pas vraiment le lieu rêvé pour élever une famille », ironise la Francilienne.
+12% en un an à Nansouty
Il faut dire qu’avant d’être joliment pavée, la grande esplanade centrale était le théâtre d’un incessant ballet de voitures, roulant à vive allure pour accéder ou quitter le centre-ville de Bordeaux. Depuis 2019, et l’inauguration de la place, c’est de l’histoire ancienne.
La circulation est désormais en sens unique en direction de la Victoire. Et les commerces ont fleuri autour de la fontaine de Louis Garros.
Mais cette réfection complète a eu un coût. Celui de l’immobilier. Le bilan 2021 de la chambre des notaires, dévoilé le 11 février dernier, fait état d’un bond des prix de 12% en une année, contre 8% en moyenne à Bordeaux. C’est peu dire que le quartier ainsi pimpé attire.
A contrario, et presque en miroir, les prix du quartier des Chartrons ont, eux, baissé de 12%. « Pénurie de biens attractifs. Des familles installées durablement » : les notaires ont plusieurs explications au phénomène. Mais c’est surtout l’effet centrifuge qui opère selon eux : la pression est tellement forte au centre-ville que les acquéreurs sont projetés dans ses confins. Voire au-delà.
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