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Oui, j’aime l’immobilier, comme j’aime les métaux précieux, non pas que comme Louis de Funes dans la folie des grandeurs je compte mes pièces chaque matin au réveil, non, j’aime les actifs tangibles dans une optique patrimoniale par les temps qui sont les nôtres.
Tout simplement.
Dans un monde de dettes, un actif tangible a son existence propre. Les banques peuvent s’effondrer, la bourse peut trembler et chuter, les marchés obligataires peuvent exploser en vol, tant que vous n’avez pas de guerre, la pierre, elle, reste-là où elle est. Si c’est la guerre, vous pouvez toujours fuir avec vos pièces vers des cieux plus cléments.
Et dans tout cela, l’immobilier a un avantage double que l’or n’a pas. Le premier c’est que l’on vous autorise à acheter de l’immobilier à crédit, ce qui n’est pas le cas de l’or, et que l’immobilier parce que vous y mettez un locataire dedans vous rapporte un rendement, ce que ne peut logiquement pas faire l’or qui est de la « monnaie ». La monnaie ne rapporte jamais rien. C’est ce que l’on en fait qui rapporte !
En parcourant la presse aujourd’hui, je suis tombé sur cet article en « Une » du site Boursorama.com ici. Voici con titre éloquent s’il en est.
Rien ne semble pouvoir arrêter la progression des prix de l’immobilier
« Rien ne semble pouvoir arrêter la progression des prix de l’immobilier, pas même un an de crise sanitaire, deux confinements et la fermeture des agences immobilières pendant douze semaines. Selon le baromètre SeLoger, le prix du m² en France est en hausse de 6,7% sur un an pour atteindre 3 601 euros en moyenne. « Pour retrouver des progressions aussi rapides, il faut remonter à l’été 2011 » indique Michel Mouillart, porte-parole du Baromètre LPI-SeLoger« .
Remonter à l’été 2011, vous vous souvenez de la situation économique à l’été 2011 ? Beaucoup pensaient à l’époque que la zone euro pouvait exploser tant elle était engluée dans l’impuissance politique et économique. La BCE et son gouverneur Mario Draghi n’avaient par encore déclaré le « je ferais tout ce qu’il faut, et croyez-moi, ce sera suffisant » !
Alors les gens se ruaient logiquement sur la pierre. Les taux avaient monté, ils n’y allaient pas à coup de crédit, mais de cash en banque. Je m’en souviens très bien, à l’époque j’étais encore à la BNP, et depuis 2009 je voyais de très grosses sommes sortir des comptes en banque pour financer cash des acquisitions immobilières. Valeur refuge.
Et l’article de Boursorama de poursuivre
Une pénurie de biens à vendre
« Le prix de vente des appartements a atteint, en moyenne, 3 874 euros du m² au terme d’une hausse de 5,9 % sur un an. Par ailleurs, la crise sanitaire a créé regain d’appétence des Français pour les biens spacieux et disposant d’un espace extérieur (balcon, terrasse, jardin), si bien que les maisons ont vu leurs prix de vente s’envoler de 7,7 % sur un an à 3 308 € du m² en moyenne.
À l’origine de cette hausse, des stocks de biens disponibles à la vente anormalement bas, les propriétaires craignant de ne pas pouvoir se reloger après qu’ils auront vendu. En effet, dans un contexte plombé par la crise sanitaire, les ventes reculent. « En janvier dernier, l’activité du marché de l’ancien est en baisse de 15,1 % sur 1 an » indique Michel Mouillart, tout comme le niveau de production des crédits immobiliers.
Par ailleurs, la demande non seulement se renforce mais aussi évolue. « La transformation de la demande se renforce avec l’accentuation des difficultés des ménages modestes pour réaliser leurs projets immobiliers » fait remarquer Michel Mouillart. « Le marché continue donc à se déplacer vers des produits de meilleure qualité et de localisation plus recherchée, donc plus chers, sur un marché en récession ».
Des inquiétudes très fortes, poussent ceux qui ne sont pas obligés de vendre à garder leur bien et à rester où ils sont. Résultat ? Une forte baisse du nombre de biens à vendre. Et qui dit moins de biens à vendre et une demande soutenue, dit… une hausse des prix. Simple.
Autre élément que soulève Michel Mouillart à juste titre, ce sont les changements d’usage. On pense évidemment aux extérieurs, je ne veux plus être confiné dans un 50m² avec mes 2 enfants, et je veux de l’espace, et cet espace est possible car avec le télétravail, je peux avoir accès à d’autres territoires en réalité nettement plus attractifs et nettement plus « rentables » également en terme de pouvoir d’achat immobilier d’une part, et de pouvoir d’achat général d’autre part. Dans mon petit coin de Normandie, le kilo de bœuf ne ne vend pas à 40 €… mais à 19 € !
La province caracole !
« Alors que les prix étaient en recul depuis janvier 2020, ils sont repartis à la hausse à Bordeaux où le prix au m² augmente de 7,5 % sur un an (à 5 103 euros), à Nîmes où le prix du mètre carré est en hausse de 7,6 % sur un an (à 2 189 euros) et à Reims où les prix progressent de 9,7 % (à 2 846 euros) ».
Les villes de province permettent justement d’augmenter votre pouvoir d’achat immobilier et donc d’améliorer considérablement votre niveau de vie et votre cadre de vie ! C’est le grand mouvement à l’œuvre, et il n’est pas certain que Paris en sorte vainqueur, car au niveau contraintes/coûts, il n’y a pas pire.
A cela vous pouvez rajouter l’obsolescence programmée de l’immobilier ancien, le choc de la loi énergie/climat qui va changer considérablement les équilibres du marché immobilier, et l’arrivée du télétravail massif.
C’est pour toutes ces raisons que j’ai consacré mon dernier dossier Stratégies à l’immobilier neuf, et particulièrement à la stratégie de la décennie, l’achat dans le neuf qui peut s’avérer une excellent stratégie patrimoniale avec recours à l’effet de levier de la dette tant que les taux sont très bas, ce qui finira par changer. Avec une fenêtre de tir de 12 à 24 mois pour le faire dans les meilleures conditions. Le dossier est en téléchargement dans vos espaces lecteurs. Pour ceux qui veulent s’abonner et en savoir plus, c’est ici !!
Restez à l’écoute.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Charles SANNAT
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