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Avec la retraite qui se rapproche, se pose inévitablement la question de savoir où l’on va passer les années qui suivront la cessation d’activité. Nos conseils pour investir dans l’immobilier à 60 ans.
Emprunter devient plus difficile
Souhaitez-vous rester là où vous avez tissé un réseau de connaissances et d’activités ou bien changer de région pour découvrir une nouvelle ville et nouer de nouveaux liens ? Si la réflexion aboutit à l’achat d’un nouveau logement, il faut être conscient qu’investir à un âge proche de la retraite présente des particularités, notamment en ce qui concerne la souscription d’un crédit.
En effet, les banquiers décident de l’accorder ou pas en fonction du risque encouru. Si vous sollicitez un prêt vers 60 ans, votre banquier tiendra forcément compte de la baisse de revenus liée à la retraite. L’idéal est donc d’avoir un bien à vendre, qui constituera un apport pour acheter le nouveau et rassurera le banquier.
Si vous n’êtes pas propriétaire d’un bien immobilier, un matelas d’épargne fera l’affaire. La banque prendra un autre risque en compte : votre état de santé. En effet, toute souscription de crédit est assortie d’une assurance qui permet à la banque d’être remboursée si l’emprunteur ne peut plus acquitter ses mensualités (parce qu’il tombe malade et ne peut plus travailler, ou en cas de décès).
À 60 ans, les risques sont statistiquement plus importants qu’à 30 ans et l’assurance santé est donc logiquement plus onéreuse. « Cela peut rajouter 1 % au taux d’intérêt proposé par la banque, ce qui n’est pas négligeable », explique Astrid Cousin, porte-parole du courtier en assurance Magnolia.
Ne pas dépasser le taux de l’usure
Les seniors courent également le risque que le dossier passe au-delà du taux de l’usure, à savoir le plafond au-dessus duquel les banques ne peuvent plus prêter. Il est actuellement de 5,55 %. Ce taux est prévu pour protéger les emprunteurs mais, paradoxalement, il peut se retourner contre eux. En effet, le taux comprend toutes les composantes du crédit et, notamment, tous les frais additionnels comme les frais de dossier. C’est pourquoi il arrive parfois que le crédit s’approche du seuil de l’usure et soit refusé pour cette raison.
Trouver une assurance emprunteur
Quant aux personnes qui souffrent d’une maladie chronique (diabète, problèmes de dos… ), il leur est parfois impossible de trouver une assurance emprunteur. Pour payer moins cher et éviter une exclusion du crédit, une des solutions est de trouver soi-même une assurance et éviter celle des banques.
Ces dernières proposent généralement une « assurance de groupe » plus élevée que la moyenne car l’établissement bancaire perçoit une rémunération si l’emprunteur la souscrit. Il est donc préférable de négocier soi-même son assurance par le biais d’un courtier, comme Meilleurtaux, Empruntis, Cafpi, Magnolia, ou en demandant à des compagnies d’assurances comme Allianz ou April. Et si vous n’avez pas effectué ces démarches, pas de soucis : il sera possible de changer d’assurance dans l’année de sa souscription, et chaque année à la date anniversaire du contrat.
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