La crise n’entame pas encore le marché du logement ancien


L’offre est toujours insuffisante, et les prix continuent de monter. L’immobilier ancien devrait retrouver les tendances d’avant la crise, « si les taux restent bas en 2021 et qu’on ne reste pas confinés trop longtemps ».

Le secteur immobilier ne cesse d’attendre l’impact de la crise sanitaire et économique. Mais malgré les écueils, le marché du logement ancien entame 2021 sans changement majeur, selon les agents immobiliers, qui constatent la poursuite de la hausse des prix.

« Étonnamment, l’immobilier résiste envers et contre tout » , a résumé lundi 4 janvier Laurent Vimont, président de Century 21, l’un des principaux réseaux français d’agences, lors d’un bilan de l’année 2020. Laurent Vimont évoque un marché « miraculé », ironisant au passage sur « un tas de gens qui nous avaient expliqué que les prix allaient s’effondrer ».

Comme tous les autres secteurs économiques, le monde du logement a subi en 2020 deux épisodes de confinement, l’un strict au printemps et l’autre plus relâché en fin d’année, décrétés par les autorités contre la propagation du coronavirus. Les visites de logements ont donc été interrompues pendant des semaines . Plus largement, de nombreux citadins se sont exilés pour travailler à distance, poussant certains observateurs à s’interroger sur un bouleversement durable du marché en faveur des campagnes et des petites villes.

Mais pour l’heure, la donne n’a guère changé, selon les principaux réseaux français: Century 21, son plus gros concurrent Orpi et le plus petit Laforêt. Leurs chiffres pour 2020 sont très parcellaires, car ils ne représentent qu’un petit nombre des agences françaises, mais ils donnent une première tendance, plusieurs semaines avant les chiffres de référence des notaires.

Baisse limitée des ventes

Que décrivent-ils ? Une baisse des ventes, certes, mais relativement limitée (entre -6% pour Laforêt et -12% pour Century 21) au regard de l’arrêt contraint de l’activité des agences. Surtout, les prix, qui progressent depuis des années, ont continué à monter avec une hausse au mètre carré comprise entre 2% et 4% selon les différents réseaux.

Car les grands facteurs de cette hausse sont toujours là. D’un côté, les taux des crédits immobiliers restent extrêmement bas, malgré quelques restrictions par les autorités financières, et stimulent la demande.

Lire la suite de cet article >>>

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *