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Le rythme des défaillances d’entreprises s’est nettement accéléré en un an avec près de 10.000 défaillances répertoriées. C’est un niveau quasiment similaire à celui d’avant la crise sanitaire. Dans la plupart des cas, il s’agit de jeunes entreprises en lien direct avec les consommateurs qui ne profitent plus des aides mises en place.
C’est un dur retour à la réalité. Avec près de 10.000 défaillances d’entreprises au premier trimestre 2022, le rythme s’est nettement accéléré : +35% en un an, selon les chiffres d’Altarès, expert historique et référent de la data d’entreprise. Ce n’est pas totalement le niveau de 2020, mais l’accélération a été brusque depuis quelques semaines. Fin des aides, changements d’habitudes des consommateurs, et dans un cas sur deux, la jeunesse de l’entreprise est en cause.
« Ces entreprises n’ont pas eu le temps de rencontrer leur business. Elles n’ont pas eu le temps, sans pour autant pouvoir bénéficier de la totalité des aides, puisqu’il n’y avait pas suffisamment d’historique d’activité », précise au micro d’Europe 1 Thierry Millon, directeur des études chez Altarès.
Les entreprises les plus concernées par ces défaillances
Le spécialiste explique également quels types d’entreprises sont concernés : « Ce sont des entreprises de petite taille, plutôt dans le commerce, la restauration, mais aussi un peu des entreprises artisanales du bâtiment. » Dans le bâtiment, la construction, mais aussi dans les industries mécaniques et de la métallurgie.
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