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Surtout, la proportion des crédits pouvant déroger à la règle d’endettement des 33% doit drastiquement se réduire. En clair, les régulateurs bancaires exigent des établissements que les ménages ne consacrent pas plus d’un tiers de leurs revenus nets au remboursement d’un crédit immobilier. Pour laisser quelques marges de manoeuvres aux banques, les régulateurs ont instauré un quota d’exception. Ainsi, 15% de la production de crédit pourra outrepasser ce plafond d’endettement, dont trois quarts pour les seuls primo-accédants.
Deux méthodes de calculs bien différentes
Car les banques ont changé leur fusils d’épaule. “Certaines écrivent noir sur banc qu’elles ne prennent plus de dossiers d’investisseurs et nos franchisés constatent que ce type de client n’est plus le bienvenu chez les établissements. D’autres les acceptent, mais leur appliquent depuis le début de l’année les mêmes modes de calcul que ce qui se fait déjà pour les primo-accédants confirme Sandrine Allonier, porte-parole du courtier Vousfinancer.”.
Ces opérations permettent de calculer le taux d’endettement. Ce dernier n’est autre que le rapport entre les dépenses obligatoires et les rentrées d’argent, le quotient ne devant pas excéder 33%. Dans la partie des dépenses, on incorpore le montant du loyer ou le montant du crédit immobilier, d’autres crédits – consommation ou prêt étudiant – ainsi que les éventuelles pensions alimentaires à verser. A l’inverse, les revenus comprennent le salaire net et la pension de retraite, les pensions alimentaires reçues, les rentes ainsi que les revenus locatifs. Ces derniers sont cependant pondérés, entre 70 et 80% de leur valeur de marché, afin de prévenir l’éventuel risque de vacance locative, d’impayé de loyers ou de charges incombant au propriétaire.
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