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L’indicateur de référence pour comparer les offres de crédit, le taux annuel effectif global (TAEG), serait devenu “manipulable” et “trompeur”, dénonce Securimut, la filiale du groupe Aéma. Les banques sous-évalueraient notamment le poids de l’assurance de prêt dans le coût total de l’opération.
Il est l’indice de référence pour tous les ménages souhaitant accéder à la propriété. Le taux annuel effectif global (TAEG), ce pourcentage prenant en compte la totalité des frais occasionnés par la souscription d’un prêt immobilier (intérêts, frais de dossier, assurance), doit être communiqué par toutes les banques lors de la proposition d’un crédit. C’est bien sur cette donnée qu’il convient d’avoir un œil attentif car elle permet de comparer le coût des offres de prêt. Pourtant son intérêt est aujourd’hui remis en question par Securimut, la filiale d’Aéma (groupe mutualiste issu de la fusion d’Aésio et de la Macif) spécialisée dans l’assurance de prêt immobilier.
“Le TAEG ne peut pas rendre compte de toutes les différences entre deux offres de prêt, et ne permet pas de les comparer efficacement”, affirme-t-elle. Ce chiffre global ne détaillant pas le coût de l’assurance, deux prêts bancaires aux TAEG identiques peuvent finalement être très différents, l’un dissimulant un taux d’intérêt élevé, et l’autre une assurance onéreuse. La solution, estime la mutuelle, serait donc d’exclure le taux de l’assurance du TAEG, et de lui consacrer un indicateur propre : le taux annuel effectif d’assurance (TAEA). En pratique, les établissements bancaires le mentionnent déjà, mais trop discrètement et sans l’explication nécessaire à sa compréhension, regrette Securimut.
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