[ad_1]
Sous la pression de la demande, même les maisons avec défaut se vendent en quelques jours. Et dans des villes de plus en plus éloignées.
Depuis le premier déconfinement, c’est à un jeu de chaises musicales que s’adonnent les propriétaires d’Ile-de-France. Les Parisiens migrent en effet vers la première couronne, tandis que les habitants de cette première couronne passent à la deuxième, et qu’une partie de la deuxième couronne file en province. Attention toutefois, car de l’avis des professionnels, la pénurie de maisons est partout prononcée. Si bien que même celles avec défaut, qui ne se vendaient pas auparavant, partent en quelques jours. L’assurance, pour leurs nouveaux propriétaires, de sérieuses désillusions quand le jeu s’arrêtera.
Parce qu’elle est bien desservie par les transports : Versailles
Les maisons ne constituent que 20% de l’offre locale. Ce marché à trente minutes de train de Paris, tendu depuis cinq ans, commence enfin à se débloquer. Le mérite en revient aux propriétaires de longue date qui, alors qu’ils rechignaient jusqu’ici à déménager, partent s’installer plus loin, en mettant donc de nouveaux logements à la vente. Ce qui élargit le choix, dans une ville où les maisons ne constituent que 20% de l’offre.
Dans le quartier excentré de Porchefontaine, au sud-est, cette famille de quatre enfants, jusqu’ici logée en appartement, a pu jeter son dévolu sur une maison des années 1970, de six chambres réparties sur 190 mètres carrés, avec un jardin de 200 mètres carrés. Facture de cette nouvelle installation: 1,3 million d’euros. Soit un tarif au mètre carré de 6.842 euros, inférieur à celui à débourser dans les quartiers proches du château, compris entre 9.000 et 10/000 euros le mètre carré. A noter: le secteur des Chantiers est à surveiller, puisqu’une nouvelle gare devrait être construite d’ici 2030, sur la ligne 18 du métro Grand Paris Express (GPE), directement reliée à Orly.
[ad_2]