Le Royaume-Uni veut rejoindre la zone de libre-échange Pacifique

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Enfin libre, le retrouve son goût de l’air du large et demande officiellement à rejoindre l’une des plus grandes zones de libre-échange, approfondissant les liens commerciaux avec certains des marchés qui connaissent la croissance la plus rapide au monde. Cela tranche avec le manque d’audace du Français qui préfère vivre sous le régime de l’Union européenne auquel il reproche, au pire, l’absence de muraille – non pour se protéger de l’invasion migratoire mais pour se protéger des richesses du monde.

La secrétaire d’État au Commerce international, Liz Truss, s’adressera aux ministres japonais et néo-zélandais, ce lundi 1er février, pour leur demander de se joindre au Partenariat transpacifique global et progressif – progressif et non progressiste, comme on le lit dans la presse (Comprehensive and Progressive Agreement for Trans-Pacific Partnership – CPTPP).

Londres avait précédemment signé un accord avec le Japon et un autre avec Singapour. L’adhésion au CPTPP, qui rassemble onze pays de la zone Pacifique (Australie, Brunei, Canada, Chili, Japon, Malaisie, Mexique, Nouvelle-Zélande, Pérou, Singapour et Vietnam), renforcerait l’accès du Royaume-Uni aux marchés à croissance rapide et aux grandes économies au profit des entreprises britanniques.

« Nous forgeons de nouveaux partenariats qui apporteront d’énormes avantages économiques au peuple du Royaume-Uni », a lancé le Premier ministre Boris Johnson, un an après l’émancipation britannique. Et d’ajouter : « Postuler pour devenir le premier nouveau pays à rejoindre le CPTPP prouve notre ambition de faire des affaires dans les meilleures conditions avec nos amis et partenaires partout dans le monde et d’être un fervent champion du libre-échange mondial. »

Ce partenariat offrira d’« énormes occasions » pour les industries britanniques, a assuré, de son côté, Liz Truss, « cela signifiera des droits de douane plus bas […] et un meilleur accès pour nos excellents fournisseurs de services, créant des emplois de qualité et une plus grande prospérité pour les gens d’ici ». Contrairement au régime de l’Union européenne, rejoindre ce groupe de pays se ferait « sans conditions », a souligné la secrétaire d’État au Commerce international : « Nous n’aurions pas de contrôles de nos lois, de nos frontières, nous ne devrions pas contribuer financièrement. »

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