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La demande en or est telle en ces temps de pandémie que l’approvisionnement, freiné par les mesures de confinement, ne suit plus. La taille des lingots a même dû être rationnée, raconte le Financial Times.
Certains comparent “l’achat frénétique du métal jaune avec la course des consommateurs au papier toilette”,raconte le Financial Times lundi 23 mars. Première raison, l’explosion des achats d’or et d’argent par les investisseurs américains et européens ces dernières semaines “pour tenter de protéger leur argent de l’effondrement des cours mondiaux des actions et de nombreuses devises”.
Cette première raison en entraîne une seconde : la difficulté des usines d’affinage de l’or à suivre le rythme. En cause, selon le quotidien économique, les mesures de confinement qui bloquent l’activité. En Europe, les plus grandes raffineries se situent toutes “dans la région suisse du Tessin, près de la frontière italienne[…]. Les autorités locales ont annoncé ces derniers jours que la production était temporairement stoppée.”
Depuis quelques semaines et l’intensification de la crise du coronavirus en Europe et aux États-Unis, l’or est devenue une valeur refuge très convoitée, qui sert de matelas de sécurité aux transactions, explique le journal britannique.
Après avoir atteint un prix record de 1?700 dollars l’once troy (unité de mesure utilisée pour les métaux précieux qui équivaut environ à 31 grammes) le 9 mars, la valeur du métal jaune a chuté. Les investisseurs ont vendu massivement leurs stocks afin de récupérer de l’argent en prévision des difficultés économiques.
Quinze jours d’attente pour un lingot
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