[ad_1]
Après mes billets sur l’annulation de la dette publique au sein de la zone euro et l’effet boule de neige de l’endettement public, je vous propose aujourd’hui un gros plan sur la situation économique de l’Italie. Et le moins que l’on puisse dire est qu’elle est inquiétante ! C’est pourquoi, après en avoir brossé le tableau, nous verrons les implications pour les politiques économiques européennes.
État des lieux
Les difficultés rencontrées par l’économie italienne sont nombreuses et bien connues :
* absence de gains de productivité
[ Source : Natixis ]
* vieillissement démographique
* croissance très faible
[ Source : https://www.tresor.economie.gouv.fr ]
Pour ceux qui auraient la flemme de relire mon billet sur la croissance potentielle, je vous rappelle que celle-ci peut être définie comme la croissance réalisant le niveau maximal de production sans accélération de l’inflation, compte tenu des capacités de production et de la main-d’œuvre disponibles. En partant de l’identité suivante Y = P.N où Y désigne le PIB, P la productivité par tête et N l’emploi, l’on en déduit que la croissance potentielle est liée aux gains de productivité par tête et à la croissance de la population active. Or, comme en Italie ces deux variables sont en berne, la croissance potentielle ne peut qu’être faible…
* investissement privé en berne
[ Source : Natixis ]
* système éducatif et de formation peu performant
* désindustrialisation
[ Source : Natixis ]
* finances publiques dégradées
[ Source : OCDE ]
À ce tableau peu reluisant, l’on pourrait ajouter les fragilités du secteur bancaire, la faiblesse des dépenses de R&D, la compétitivité extérieure en berne, les inégalités territoriales (notamment Nord-Sud)…
[ad_2]