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50% des actions américaines sont détenues par les 1% les plus riches.
Les Etats-Unis vieillissent, ralentissent, prennent du poids – depuis 50 ans. Mais leur déclin n’est pas encore terminé…
La semaine dernière, le Financial Times rapportait que les 1% d’Américains les plus riches possédaient désormais 50% des actions américaines. Un jalon de plus sur la route vers l’enfer…
Empire dégénéré
Depuis 1969, la richesse et le pouvoir se sont concentrés. Le gouvernement a enflé. Les grandes entreprises aussi. L’industrie financière itou. Et le Deep State s’est approfondi.
Les Etats-Unis ont actuellement le plus vieux président qu’ils aient jamais élu. Ils sont aussi la plus vieille démocratie au monde. Ses habitants sont plus vieux et plus gras que jamais. Ses entreprises sont plus vieilles et plus grosses que jamais. Même leurs divertissements sont vieux – combien de remakes de Batman peut-on encore faire ?
A présent, courbés, boitillants, ils se traînent vers la fin de l’expansion économique la plus vieille jamais enregistrée.
Les chiffres que nous avons analysés la semaine dernière suivaient le déclin des Etats-Unis lors du demi-siècle qui a suivi 1969.
Nous nous rappelons 1969. Nous étions encore à l’université ; nous travaillions comme plongeur, lavant des casseroles et des pots en l’échange d’un repas. Durant l’été, nous repeignions des émetteurs de télévisions pour payer nos frais de scolarité. Le travail était dangereux, si bien que nous gagnions un excellent salaire – 5,25 $ de l’heure.
C’était une somme, à l’époque. Si nos souvenirs sont bons, les frais de scolarité annuels à l’université du Maryland étaient de moins de 2 000 $. Aujourd’hui, ils dépassent les 20 000 $. Un hamburger valait 25 cents. Quant aux soins de santé, si nous en avions besoin, nous les payions en cash.
Mais les temps ont changé.
Il est bien trop tôt pour écrire l’histoire de l’empire américain mûr et dégénéré. Il faut du temps pour que les faits s’évaporent, que les nuances disparaissent et que des souvenirs récupérés viennent remplir les trous de mémoire. Qu’est-ce que l’Histoire nous dira ?
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