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Le Koweït, qui possède d’importantes réserves d’or noir, se retrouve au bout du rouleau en raison de la chute des prix du pétrole, informe Bloomberg.
Lorsqu’en 2016, le ministre koweïtien des Finances de l’époque, Anas Al-Saleh, avait averti qu’il était temps de se préparer à la vie «après le pétrole», il avait été ridiculisé par la population élevée dans l’idée du flux infini de pétrodollars, rappelle Bloomberg. Or, en 2020, l’un des pays les plus riches du monde «a du mal à joindre les deux bouts» et ce, en raison de la chute des prix de l’or noir.
Dans son article, l’agence de presse constate que cette année, l’exportation du combustible bleu et du pétrole devrait chuter à près de la moitié des maximums atteints en 2014. De plus, le gouvernement a pratiquement épuisé ses actifs liquides, ce qui le rend incapable de couvrir un déficit de budget qui devrait atteindre les 46 milliards de dollars.
Situation aggravée par «une impasse politique»
Au Koweït, la situation est compliquée par une confrontation entre le parlement élu et le gouvernement formé par le Premier ministre, lui-même nommé par l’émir, ce qui donne lieu à une impasse politique, rappelle le média. Les législateurs ont ainsi torpillé les projets du gouvernement de réaffecter les subventions de l’État et bloqué les propositions d’émettre de la dette.
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