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Oui, le nombre de transactions a flambé dans de nombreuses villes moyennes suite à la crise sanitaire… Mais cet afflux a-t-il vraiment eu des conséquences sur les prix locaux ? Découvrez dans près de 200 communes, ainsi que dans leurs périphéries, comment a évolué le marché des maisons et des appartements en 2020.
Les agents immobiliers s’en doutaient, les notaires l’ont confirmé dans une étude : les acheteurs se sont rués sur les villes moyennes en 2020. Des communes qui, si elles sont bien desservies par les transports, ont vu leur marché immobilier boosté par les envies d’espace, de jardin, de balcon et de terrasse des citadins confinés pendant des mois… C’est ainsi que d’après les estimations des notaires, parmi les 222 communes du programme Action Coeur de Ville*, 132.800 ventes de logements ont été recensées en 2020, soit 4.000 de plus que l’année précédente. Dans le même temps, les transactions étaient pourtant – logiquement – en recul au niveau national, suite aux blocages inhérents à la crise sanitaire. “Les villes moyennes sont restées attractives, et ont même performées par rapport aux grandes agglomérations”, résume Peggy Montesinos, membre du bureau du Conseil supérieur du notariat (CSN).
C’est ainsi que dans certaines communes étudiées par le CSN, le nombre de transactions immobilières a été multiplié par deux, trois, voire quatre en seulement un an ! Exemple à Moulins (Allier), où d’après les relevés des notaires communiqués à Capital, le nombre de transactions est passé de 440 en 2019 à 1.360 en 2020. On pourrait également vous citer le cas de Lisieux (Calvados), où d’après les notaires, le nombre de ventes est passé de 530 en 2019 à… 1.450 en 2020. Et même Besançon (Doubs), où 3.310 transactions ont été enregistrées en 2020, contre moins de 1.600 en 2019 et 2018… Le record de progression est attribué à Riom (Puy-de-Dôme), où le nombre de ventes est passé de 290 en 2019 à… 1.320 en 2020. Soit des ventes multipliées par plus de quatre !
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