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La situation devient inextricable. Vendredi 1er juillet, les taux d’usure ont progressé. Mais Bercy et la Banque de France ayant décidé d’appliquer la formule à la lettre, ces taux d’usure n’ont que faiblement augmenté.
Rappelons que le taux d’usure « correspond au taux maximum légal que les établissements de crédit sont autorisés à pratiquer lorsqu’ils accordent un crédit ». Aussi, le TAEG (taux annuel effectif global) proposé ne peut pas dépasser ce taux d’usure. Si les banquiers ne respectent pas ce plafond, ils risquent des peines de deux ans d’emprisonnement et une amende de 300.000 euros.
Or, dans le même temps, les taux immobiliers, eux, connaissent des hausses bien plus importantes. C’est ce que les professionnels appellent « l’effet ciseaux » et qui exclut de plus en plus de ménages de l’accès au crédit immobilier. Meilleurtaux rappelle qu' »il faut comprendre que les taux de refinancement des banques ont eux-mêmes subi une très nette augmentation, passant de 0,30% en début d’année à 2% aujourd’hui. Dans ce contexte, il est très compliqué pour elles de ne pas relever les barèmes ».
Maël Bernier, porte-parole et directrice de la communication de Meilleurtaux, précise: « Il faut d’ailleurs avoir en tête que si les banques avaient suivi à la lettre l’évolution des taux directeurs et répercuté intégralement les hausses subies, les taux aux particuliers devraient déjà être autour de 2,5, voire 3% ».
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