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Dans son édito du « Grand rendez-vous de l’immobilier » (Capital / Radio immo) de février, David Benbassat, directeur général de Bien’ici revient sur le calendrier des nouvelles contraintes qui vont peser dès cette année sur les locations et les ventes de logements énergivores.
On en parle depuis longtemps mais c’est cette année que le sujet des passoires thermiques va réellement impacter le marché immobilier français. C’est cet été que les premières restrictions s’appliquent. Dès le 25 août 2022, les loyers seront gelés pour les logements en Diagnostic de Performance Energétique (DPE) F ou G. Dès le 1er janvier 2023, interdiction de louer les logements consommant plus de 450 kWh/m2/an pour les logements notés G.
Sur Bien’ici, à l’échelle nationale, les logements F et G représentent 12% des annonces de transaction et 11% des annonces de location. Pour la location, la part est quasiment identique à celle de l’année dernière. En revanche, sur la transaction la part de logements F et G a été multiplié par 2 en seulement 1 an. Elle passe de 2% à 4% pour les G et de 5% à 8% pour les F.
En recentrant l’analyse sur Paris, les logements à louer dont le DPE est noté F et G représente 1/4 de l’offre locative. Parmi eux, 10% ne pourraient plus être loués si la loi était déjà appliquée. Sur le marché parisien comme national, la part des biens à vendre notés F et G a été multiplié par 2 en 1 an pour atteindre 25% des logements en vente à Paris.
Sur le marché de la location, la pression est tellement importante que le critère DPE n’a pas énormément d’impact sur la décision de louer. La règle du « premier arrivé, premier servi » continue à s’appliquer tant que le candidat répond aux critères de revenus.
Pour la transaction, on voit en revanche un léger effet sur les contacts. Plus la note du DPE est mauvaise, plus le volume de contact par annonce baisse, ce qui montre l’importance de ce critère dans la décision d’achat. Autre constat de notre étude : le prix au mètre carré des logements G a diminué d’environ 25 % depuis juin 2021.
La loi Climat et Résilience, qui fixe le calendrier des obligations énergétiques régissant la vente et la location, va s’étendre jusqu’en 2050. L’objectif final est que tous les logements vendus et loués soient notés A ou B. Cela signifie qu’ils consomment moins de 110 kWh/m2/an et émettent moins de 11 kg CO2/m2/an.
Ces restrictions concernent tout le monde mais avant tout les bailleurs, qui doivent agir dès aujourd’hui pour pérenniser leur investissement. Vendeurs et acquéreurs seront aussi impactés dans la mesure où les notes des logements influenceront les prix immobiliers !
Mais entre fatalité et opportunité, la frontière est ténue !
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