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Le procès de la mondialisation a été ravivé par la pandémie qui, partie de Chine, s’est propagée à toute la planète à la faveur des flux de voyageurs.
Après le Covid, une autre mondialisation est possible, selon des économistes interrogés par l’ AFP . Si la crise sanitaire n’a pas débouché sur la « démondialisation » désirée par certains, l’hypermondialisation n’est plus de mise au moment où les Etats cherchent à recouvrer une part de leur souveraineté industrielle.
Antérieur à l’irruption du Covid-19, le procès de la mondialisation, synonyme de délocalisations et de chômage de masse, a été ravivé par la pandémie qui, partie de Chine, s’est propagée à toute la planète à la faveur des flux de voyageurs. Plus encore, la pénurie de biens vitaux – masques, respirateurs ou anesthésiants – a créé un électrochoc dans de nombreux pays, soudain conscients de l’ampleur de leur dépendance à l’égard de la Chine.
Peut-on dire cependant, comme l’affirme l’ancien ministre français de l’Economie Arnaud Montebourg, que la « démondialisation est en train de se réaliser » à la faveur de cette crise ? « Aujourd’hui, on ne voit pas de démondialisation. On a vu un ralentissement des flux commerciaux en plein pic du confinement mais qui était lié à l’arrêt de la production, et non aux chaînes de valeur mondiales », estime Cécilia Bellora, économiste au Cepii (Centre d’études prospectives et d’informations internationales).
Le Brexit, un choc plus important ?
En 2020, les échanges de marchandises ont ainsi baissé de « seulement » 9,2%, selon l’Organisation mondiale du commerce (OMC), qui table sur un rebond de 7,2% en 2021. De manière inattendue, « les produits les plus intégrés aux chaînes de valeur sont ceux dont le commerce a le moins chuté, à l’inverse de ce qui s’est passé en 2008 », affirme Cécilia Bellora. En effet, la crise actuelle a affecté les « services plutôt que le manufacturier » alors que la déroute du secteur bancaire en 2008 avait privé les entreprises de « crédits pour commercer ».
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