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Le gouvernement vient d’officialiser le déploiement par la Banque Postale et le Crédit Mutuel du « prêt avance rénovation », un crédit hypothécaire destiné à financer des travaux d’économies d’énergie. Celui-ci sera proposé dès janvier2022.
La loi climat et résilience, promulguée au mois d’août, a instauré un certain nombre de mesures visant à accélérer la rénovation des 4,8 millions de “passoires thermiques”, ces logements particulièrement énergivores et émetteurs de CO2. Parmi ces mesures, on retrouve tout un cortège d’injonctions à destination des propriétaires, notamment les bailleurs, telles que l’interdiction de location des passoires thermiques à horizon 2028 ou l’instauration d’un plan pluriannuel de travaux en copropriétés. Le texte contient aussi tout un volet incitatif, pour accompagner les ménages dans leurs démarches et leur permettre de financer leurs travaux. Car, même si le gouvernement a ouvert en grand le robinet des aides à la rénovation énergétique, nombre de propriétaires ne parviennent pas à assumer le reste à charge de leurs travaux, qui s’élève bien souvent à plusieurs milliers d’euros.
Pour eux, il reste bien la solution des crédits bancaires, parfois bonifiés, comme l’éco-prêt à taux zéro (eco-PTZ). Mais parmi les propriétaires les plus modestes et les plus âgés, beaucoup rencontrent des difficultés à se voir accorder ces types de prêts, car jugés insolvables. Or, comme souligné dans le rapport du numéro deux de la Caisse des dépôts, Olivier Sichel, 62% des propriétaires de passoires thermiques ont plus de 60 ans. Face à ce constat, ce dernier recommandait de relancer le “prêt avance mutation”, un crédit hypothécaire créé par la loi de transition énergétique de 2015. Ce type de crédit permet d’emprunter une somme calibrée sur la valeur du bien, qui n’est remboursée qu’à la revente du bien ou lors d’une succession. Seuls les intérêts sont remboursés au fil de l’eau. De quoi permettre aux propriétaires modestes n’ayant pas accès aux crédits classiques de financer leurs rénovations sans obérer leur pouvoir d’achat.
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