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L’avenir de la retraite reste, généralement, un sujet incertain dans l’esprit des Français. Plus que jamais, les actifs doivent se soucier de la préparer en organisant leur patrimoine de telle manière que celui-ci produise une rente complémentaire à la retraite versée par les régimes obligatoires. Malheureusement, lorsqu’il s’agit d’épargne, la majorité des gens n’ont pas de réelle idée de comment s’y prendre, ou encore de la somme qu’ils devraient mettre de côté chaque mois pour préparer cette nouvelle phase de leur vie. Décryptage des éléments à garder en tête pour ne pas être pris au dépourvu.
Diversifier les systèmes d’épargne pour mieux préparer sa retraite
La problématique du financement des retraites n’est pas nouvelle, mais elle se complique année après année. Plus important encore, la prévoyance vieillesse proposée par le secteur privé devrait être malheureusement de moins en moins efficace au fil du temps – au regard des réformes retardées et de la politique de taux d’intérêt bas – appliquée par la Banque Centrale Européenne. En effet, les assurances-vie ou encore les livrets A – placements préférés des Français, ne rapportent aujourd’hui que de maigres intérêts (même ces derniers ont été revalorisés à 1 % depuis le 1er février 2022).
La bonne nouvelle, c’est qu’il existe tout de même des alternatives ! Et il est nécessaire de prendre ses dispositions le plus tôt possible pour être le plus efficace possible. Cela peut notamment prendre la forme de plans d’investissement – pour lesquels l’argent est placé sur les marchés financiers. Dans ce contexte, le facteur temps est plus que crucial. En effet, plus la phase d’épargne est longue, plus l’investisseur profite de l’effet des intérêts composés, qui reste d’ailleurs généralement sous-estimé. Dans le monde de la finance, ce phénomène joue en quelque sorte le rôle de « catalyseur » – qui ne déploie tout son potentiel qu’après de nombreuses années. Et pour cause, les revenus des investissements génèrent de nouveaux revenus lors du réinvestissement, permettant au patrimoine de croître de manière exponentielle.
Retraite et placements : comment s’y prendre ?
Une question importante reste toutefois en suspens : combien faudrait-il « mettre à gauche » chaque mois ? En fait, cela dépend de l’âge de l’investisseur, de ses prétentions financières pour la retraite et du rendement escompté une fois les frais appliqués. Pour mieux comprendre, rien ne vaut un calcul simple : imaginons qu’un investisseur prenne sa retraite à 65 ans.
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