[ad_1]
La transition énergétique est en marche. Le 28 juin 2021, le Conseil européen a validé au nom de la lutte contre le changement climatique la loi européenne sur le climat.
Conséquence : l’objectif de neutralité carbone à l’horizon 2050 est dorénavant gravé dans la législation, tout comme celui d’une réduction des émissions de gaz à effet de serre d’au moins 55 % d’ici à 2030 par rapport aux niveaux observés en 1990. Le dispositif se complète du paquet législatif « Fit for 55 », soit douze propositions législatives affectant entre autres le transport, le logement et le commerce international. Se greffe à cet ensemble, la taxonomie verte, une nomenclature définissant quelles activités sont vertes et durables, et lesquelles ne le sont pas –une question cruciale pour tous les secteurs puisque les financements seront dirigés prioritairement vers les activités vertes.
Ce cadre réglementaire qui promeut une transition énergétique destinée à contenir le changement climatique a de multiples répercussions économiques et financières.
C’est que nous abordons sur @Synapses dans cette émission avec Patrick Artus, le chef économiste de Natixis. Selon ce dernier, si les intentions poursuivies avec la transition énergétique sont louables, nous nous engageons aussi sur un chemin épineux où casse sociale, inégalités patrimoniales, baisse du pouvoir d’achat, inflation des prix de l’énergie et fiscalité accrue risquent de prévaloir, au moins dans un premier temps.
[ad_2]