Assurance-vie rendements en chute libre, 1 % pour les fonds euros

Mes chères impertinentes, chers impertinents,

Cela fait des années que nous chroniquons les problèmes inévitables qui se poseront sur l’assurance-vie, placement préféré des Français et ses quelques 1 400 milliards d’euros placés en… fonds en euros !
Je rappelle que le fonds en euros est appelé ainsi, mais devrait plutôt se nommer fonds obligataires rempli d’obligations d’Etats plus ou moins en faillite.

Lorsque je place mon argent dans le fonds en euros de la compagnie d’assurance-vie de mon choix, j’achète en réalité des obligations c’est-à-dire de la dette d’Etat. Dit autrement, vous financez les dettes des Etats.
Or, les Etats sont tellement endettés, les Etats sont tellement proches de la faillite et de insolvabilité que les banques centrales n’ont que deux choix qui s’offrent à elles.
Soit elles maintiennent les taux à des niveaux convenables, et tous les Etats font faillite. Dans un tel cas, les épargnants perdraient tout, tout de suite.

Soit elles baissent les taux (même sous zéro) et cela vient éroder le rendement puisque les taux tendent vers zéro, avant éventuellement de devenir négatifs si le mouvement se poursuit ou s’amplifie. Dans un tel cas, les épargnants s’appauvrissent d’autant plus que désormais les taux servis ne couvrent même plus l’inflation annuelle. Ils vont perdre une partie de leur épargne mais progressivement.

Avec une inflation de 1.8 % par an et un rendement de vos placements de 1 % seulement, vous perdez 0.8 % de pouvoir d’achat chaque année.
En d’autres termes vous vous appauvrissez, enfin, « on » vous appauvrit.

1 % de rendement en 2019 pour les fonds en euros !

Ainsi, si toutes les compagnies n’ont pas encore dévoilé les taux qu’elles serviraient à leurs épargnants en 2019, Swiss Life qui avait donné 1.5 % en 2018 ne donnera plus qu’1 % comme Generali France qui versera 1 % au lieu des 1.75 atteint l’année dernière.

La baisse est donc très prononcée et devrait être généralisée à presque tout le secteur. En effet les compagnies d’assurance-vie se sont, en réalité, mises d’accord sous l’amicale pression des autorités de tutelle, qui n’ont pas envie de devoir gérer des faillites et préfèrent prendre les devant, anticipant ainsi la poursuite d’un environnement de taux négatifs pour encore longtemps.

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