Vers l’hyperinflation en 2021 après la déflation fin 2020

Un seul avion commandé à Boeing, en juin. La pire récession économique depuis 300 ans au Royaume-Uni. Un CAC 40 à 4.956 points, ce vendredi. Y aura-t-il une seconde vague de contamination ou pas ? Les défaillances d’entreprises vont se multiplier dans le monde. Euler Hermes prévoit une hausse de 35 %, de 2019 à 2021. Pour la France, la progression des défaillances sera de 25 %, en 2020, et de 21 %, en 2021. Comme l’écrit Le Figaro, « la rentrée ne sera pas difficile, mais apocalyptique. »

La France de Macron va connaître, en 2020, outre un bilan sanitaire peu glorieux, une récession de 12 % du PIB, une hausse du chômage à 12 %, une dette publique supérieure à 120 % du PIB. Si l’on compare le plan français à ce que s’apprête à faire l’Allemagne, il y a un rapport de 1 à 7 quant aux subventions d’avenir pour les entreprises (technologies de l’hydrogène, par exemple). Les dépenses publiques en faveur des entreprises s’élèveront à 360 milliards d’euros, en Allemagne, contre 48 milliards, en France, toutes les autres dépenses étant des dépenses sociales ou des reports de taxes.

Aux États-Unis, le bonus hebdomadaire de 600 dollars accordé aux chômeurs devrait disparaître, fin juillet. Les inscriptions hebdomadaires au chômage s’élèvent à 1,416 million, contre 1,3 million attendus, après un plus haut de 7 millions. Wall Street progresse uniquement sur des espoirs de vaccins, d’argent quasi gratuit de la Fed, de dépenses publiques, de déficits publics. Plus le pays s’enfonce et mieux c’est pour Wall Street.

Quant au plan de relance de l’ avec le rêve fédéraliste de Macron, c’est une catastrophe pour la France, qui ne se verrait attribuer que 39 milliards de subventions et pourrait, théoriquement, rembourser 80 milliards d’euros si la Commission ne devait pas lever des impôts européens ou des droits de douanes qui seront payés, in fine, par les consommateurs européens. Le seul gagnant est l’Allemagne, faussement généreuse, qui recule en fait l’échéance de l’explosion de la zone euro en accordant deux sucettes à l’Italie et à l’Espagne afin de défendre son marché intérieur européen, tout en profitant de la faiblesse de l’euro par rapport à un nouveau Deutsche Mark. Les eurodéputés en ébullition menacent de bloquer le budget européen.

Lire la suite de cet article >>>

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *