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Les chiffres publiés, jeudi, par la direction des statistiques du ministère du Travail (Dares) dans son point hebdomadaire sont sans appel.
Avec plus de de 60 000 ruptures de contrats liés à un plan de sauvegarde de l’emploi depuis mars, c’est un doublement par rapport à l’année 2019 !
Je rappelle qu’en « novlangue », les entreprises font un plan de sauvegarde de l’emploi quand justement elles ne sauvegardent pas grand chose et procèdent à des licenciements autrefois, appelés… plan social, qui n’avait lui même rien de social puisque je rappelle qu’il s’agit de licencier et donc de virer des gens.
Mais, les mots sont utilisés également pour atténuer le sens des réalités.
Hier par exemple, des journalistes, disaient à propos des pauvres paroissiens tués à Nice qu’ils avaient « été mortellement blessés » ce qui doit être moins grave que mort… Quoique !
Entre début mars et la troisième semaine d’octobre, il y a eu 567 PSE.
Les PSE sont plus nombreux dans les grandes entreprises, de plus de 1 000 salariés (44 % du total).
Les secteurs qui prévoient le plus de ruptures de contrats sont l’industrie manufacturière (41 % des ruptures envisagées) et le commerce et la réparation automobile (23 %).
L’Ile-de-France est la région la plus affectée (47 % des ruptures), suivie par l’Occitanie (12 %) avec notamment Toulouse et le secteur aéronautique puis les Hauts-de-France (10 %).
Conclusion ?
C’est une crise de zones « riches », les zones pauvres dites « Gilets Jaunes » sont moins touchées par les destructions d’emplois, puisque les emplois y ont déjà été détruits !
Charles SANNAT
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