[ad_1]
Sur les marchés, la valeur d’une action est fixée par le montant de la dernière transaction. Il n’y a donc pas de notion de valeur réelle ou intrinsèque car c’est le volume de transactions, donc le rapport offre/demande, qui définit le prix. Mais est-ce une comptabilisation qui a du sens ? Peut-on réellement partir du principe que les actions possédées par certaines élites financières ont la valeur qu’on leur prétend ?
Il faut bien comprendre que Jeff Bezos, Bill Gates, Elon Musk et autres ont certes une puissance capitaliste énorme, car leurs entreprises valent littéralement des milliards. Mais cette valeur n’est que relative au marché en lui-même. Si le marché décrète du jour au lendemain que les services fournis par les Big Tech, les GAFAM, Tesla et autres ne sont plus au goût du jour, leur valeur s’effondrera.
Comment peut-on, intellectuellement parlant, considérer que ces leaders que sont les GAFAM, valant théoriquement plusieurs milliards dans le contexte des marchés actions, pourraient dans le même temps ne rien valoir du tout ?
Didier Darcet, de chez Gavekal IS, ne manque pas de nous surprendre avec des anecdotes amusantes et éclairantes. Le prix dépend avant tout du référentiel. Si le référentiel s’effondre, tous les arguments qui justifient le prix s’effondrent au moins à la même vitesse.
Cela veut-il dire que les GAFAM ne sont pas à l’abri d’un retournement très dur ? Comment peut-on alors évaluer la fortune réelle des super-riches ? Finalement, comment pouvons-nous appréhender le concept de valeur sans le confondre avec le prix ? Quelles différences faut-il faire entre les deux ? Enfin, il est important, notamment dans nos portefeuilles financiers, de préserver la valeur de ses biens, quelle que soit leur forme, plutôt que de chercher à rationaliser – à tort – en ne considérant que le simple prix des choses.
[ad_2]