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Comme chaque année à cette période, le Silver Institute a publié son rapport annuel. Voici les grandes lignes du PDF, sur base du communiqué de presse publié par l’Institut le 22 avril sur son site.
Rapport argent 2021 du Silver Institute : résumé
La croissance considérable des investissements dans l’argent a été le principal moteur de la hausse moyenne de 27 % du prix du métal en 2020. La demande importante de produits négociés en bourse (ETP) adossés à l’argent a porté pour la première fois leurs stocks à un milliard d’onces d’argent, et ce, depuis leur apparition en 2006. La forte demande en lingots et pièces d’argent a fait grimper la demande d’investissement physique de 8 % pour la porter à un sommet de quatre ans.
Dans une année difficile pour de nombreux marchés en raison de la pandémie mondiale, d’autres composantes de la demande d’argent ont été plus faibles. Dans ce contexte, l’offre globale d’argent a été aussi réduite, résultat d’une contraction de 6 % de la production minière, qui a compensé l’augmentation de 7 % de l’offre d’argent en provenance du recyclage. Le marché a terminé l’année avec un excédent de 80,1 millions d’onces.
Ces développements, ainsi que de nombreux autres faits saillants, sont discutés dans le rapport World Silver Survey 2021, publié aujourd’hui par le Silver Institute. En plus de passer en revue les principaux facteurs qui ont affecté le marché de l’argent en 2020, le rapport dévoile ses perspectives pour 2021. L’enquête a été réalisée et produite pour le Silver Institute par Metals Focus, le cabinet de conseil indépendant en métaux précieux basé à Londres.
Investissement et prix de l’argent
La forte demande des investisseurs institutionnels et des particuliers, alimentée initialement par le début de la pandémie, combinée à une baisse intermittente des prix de l’argent, ainsi qu’à une vague sans précédent d’assouplissements quantitatifs et de plan de stimulations dans toutes les grandes économies, a conduit aux investissements considérables dans l’argent enregistrés l’année dernière. Les ETP adossés à l’argent ont augmenté l’année dernière leurs stocks d’argent de 331 millions d’onces, ce qui est remarquable. Cela représente une augmentation de 298 % (1,067 milliard d’onces en stocks fin 2020). Les investissements dans l’argent physique ont bondi de 8 % pour atteindre 200,5 millions d’onces. Cette croissance fut particulièrement élevée aux États-Unis (+ 69 %) et en Europe (+ 23 %). La demande d’investissement physique aurait été plus forte sans les perturbations d’approvisionnement liées à la pandémie, qui ont engendré l’apparition de primes importantes sur les prix de gros et de détail.
Le vif intérêt des investisseurs s’est également manifesté l’an dernier pour les bourses matières premières. Plusieurs bourses ont atteint des volumes d’échanges record, y compris la Shanghai Futures Exchange, qui a dépassé le COMEX pour devenir la plus grande bourse de négociation de contrats à terme argent en 2020.
Le prix annuel moyen de l’argent en 2020 fut de 20,55 $, en hausse de 27 % par rapport à 2019. Il s’agit du prix moyen annuel de l’argent le plus élevé depuis 2013.
Le ratio or / argent a dépassé 127 en mars, ce qui fut un record, supérieur de 27 % par rapport au record précédent enregistré au début des années 90. Plus tard, cependant, la hausse du prix de l’argent s’est accélérée, le métal atteignant un plus haut de près de 30 $ en août. Ce faisant, il a surpassé la performance de l’or. En conséquence, le ratio or / argent a terminé l’année à 72.
Demande d’argent en 2020
La demande mondiale d’argent a baissé de 10 % en 2020 à 896,1 Moz, en grande partie en raison de la pandémie et de son impact direct sur l’activité économique et, par conséquent, sur de nombreuses utilisations finales de l’argent.
La demande industrielle d’argent a chuté de 5 % pour atteindre un plus bas de 5 ans à 486,8 millions d’onces. Les performances régionales furent variables :
- Inde en baisse de 29 % ;
- Europe et Chine : – 8 % chacune.
En revanche, des hausses modestes ont été enregistrées en Amérique du Nord et à Taïwan (+ 2 %), + 1 % pour le Japon. D’un point de vue sectoriel, la demande photovoltaïque a augmenté de 2 % pour atteindre 101 Moz l’année dernière, la demande pour le brasage et les alliages a chuté de 11 % à 44,9 Moz tandis que la demande électronique et pour l’électricité a enregistré une baisse de 4 % à 304,3 Moz, principalement en raison d’une production automobile plus faible et d’une baisse de la demande pour les produits électroniques grand public. La demande pour les bijoux et l’argenterie a chuté respectivement de 26 % et 48 %, principalement en raison du retrait du marché de l’Inde et des fermetures de magasins de détail et d’usines liées à la pandémie.
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